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7 novembre 2016

Pierre, sur cette pierre...

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Pierre, le fils de Paul, n’a donc point convaincu ses pairs de suivre ses recommandations et donc d’accompagner Mémé Lenchon lors de la prochaine et printanière joute électorale.

Pierre, le fils de Paul, étudia lors de ses humanités le petit opuscule que Gaston qui plissait du nez et Georges, la plus récente des références de Mémé Lenchon, avaient remis au goût du jour au lendemain des évènements telluriques de mai 68.

« La maladie infantile du communisme », maladie sournoise et insidieuse transmise par une bactérie du nom de Léon T, son propagateur.

Durant ces nonante dernières années, les affidés de Léon T ont poursuivi l’œuvre de leur guru, au si bien au sein de la famille des socialistes qu’au cœur même des cellules communistes.

Prospérant chez les premiers.

Eradiqués dès l’apparition des premiers symptômes chez les seconds.

Pierre, fils de Paul, fit donc, et à tout le moins, preuve de légèreté en concédant à Mémé Lenchon l’autorisation de se réclamer d’une famille descendant en ligne directe de Vladimir Ilitch.

Car Pierre, fils de Paul, fut en ses vertes années un lecteur attentif du dit opuscule.

Ses connaissances, son savoir, sa culture spécifiques auraient dû le conduire à tenir à l’écart de ses troupes un personnage doté du pouvoir de transmettre non seulement la petite vérole, mais aussi la peste et le choléra.

Ses pairs, dont le député moustachu auvergnat, ont dénoncé les recommandations formulées par Pierre, le fils de Paul, recommandations dont ils affirment qu’elles relèvent de l’aventurisme et du renoncement idéologique.

A leurs yeux, le candidat autoproclamé n’est rien d’autre, du moins je le suppose, qu’une vipère lubrique.

Voilà donc le digne descendant de Léon T mis dans une situation très inconfortable.

(Pierre, le fils de Paul, s’est foutu de lui-même dans le pétrin et son sort indiffère ceux qui regardent encore du côté senestre de l’échiquier politique où ne subsistent plus que deux pions et un cavalier.)

Quitte à me fâcher avec ceux de mes amis qui ne jurent désormais que par Mémé Lenchon, je ne puis dissimuler ici mon intense jubilation.

Qui c’est celui-là ?

Mémé Lenchon ?

Un « entriste » à la mode des affidés de Léon T.

Qui mangea à plusieurs râteliers, dont ceux que lui concédèrent autrefois les solfériniens.

Qui fut un adorateur de Tonton.

Puis qui à l’aube de ce siècle, feignit de s’émanciper.

Et qui se proclama Sauveur Suprême lorsqu’il devint patent que le Peuple ressentait une profonde envie de couper la tête au Roi François le Second.

Sauveur Suprême !

Une proclamation éminemment vérolutionnaire !

Accompagnée des « hurrah » enthousiastes proférés par les gentils coglione toujours en quête, mais à l’insu de leur plein gré, de leur Bon Père du Peuple (avec ou sans moustaches).

L’infantilisation.

Et toutes les épidémies corollaires.

Je ne thèsouillerai pas.

Les jeux ridicules qui préparent la prochaine et printanière joute électorale révèlent et mettent l’accent sur l’état de délabrement de ces gauches moribondes dont les gesticulations ne font rire que les tout petits enfants.

Je me tiens à l’écart, le plus loin possible de ce charnier où s’entassent les Innocents.

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