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9 juin 2016

Casanis

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Médiocre et pitoyable lâcheté…

Qualifier de « naturelle » la catastrophe qui fit du Bassin Parisien une sorte de gigantesque piscine à ciel ouvert !

Pour ne point déplaire au Grand Vaticancaneur (dont quelques pasteurs passent allégrement de la pédophilie à la gérontophilie).

Alors qu’il suffisait d’affirmer qu’une telle catastrophe était, de toute évidence, « surnaturelle ».

Puisqu’elle fut provoquée par le Ciel et qu’elle eut pour conséquence un effrayant déluge qui faillit bel et bien engloutir la ville capitale jusqu’à ses plus lointains faubourgs.

Or le Ciel, c’est une affaire qui ne concerne que le Grand Vaticancaneur.

Lui seul est en contact permanent avec le Très Haut et toute la Sainte Famille.

Lui seul disposait donc des instruments de communication permettant de rétablir le dialogue entre lui-même et Celui dont il est le terrestre porte-parole.

Il ne jugea pas utile d’intercéder.

Le bilan de la catastrophe est éloquent.

Nos braves assureurs de nos biens matériels s’avouent dans l’incapacité de verser aux malheureux sinistrés de fort modestes dédommagements.

A peine consentiront-ils à refiler de modestes aumônes aux pauvres gens qui des rives du Loing à ceux de l’Essonne pleurent misère.

Alors que le Grand Vaticancaneur, Lui, est riche, immensément riche.

Si le Freluquet et le Psychorigide avaient eu le courage de proclamer « surnaturelle » cette récente catastrophe, cet individu qui fut autrefois l’ami des dictateurs argentins eut été alors contraint d’extraire de ses cassettes les euros nécessaires à le remise en état de la région dévastée.

Puisqu’il est en quelque sorte l’Assureur chargé de protéger les braves gens contre les méfaits perpétrés par la clique de Tout en Haut.

Ma démonstration fait affront à la pensée rationaliste ?

Je m’en tamponne le coquillard.

Dans quelques heures, je m’enivrerai des arômes du maquis, je contemplerai le vol des milans royaux et boirai à votre santé un ou deux verres de Casa.

Je m’installerai à la Licciola d’où j’observerai le coucher du soleil en me récitant quelques vers écrits voilà bientôt cent vingt ans par le camarade Arthur….

« L’éternité, c’est la mer allée avec le soleil… »

J’aurai alors cent ans, mille ans peut-être ?

 

Pace e Salute !

 

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