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25 mai 2016

Le temps des cerises

arton4210

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« J’aimerai toujours le temps des cerises,

C’est de ce temps-là que je garde au cœur

Une plaie ouverte.

Et dame Fortune en m’étant offerte

Ne pourra jamais fermer ma douleur… »

Je fredonne.

La ritournelle.

Et je pense à tous les immondes Versaillais.

Non point ceux d’hier.

Thiers et les siens sont toujours honorés dans les tréfonds d’une raie publique dont le Monarchiant d’aujourd’hui entend contenir l’écriture de l’histoire dans des limites qui aient été définies par les Puissants.

Ceux d’aujourd’hui.

De Nicolas en François, d’Alain en Manu, et tous les autres.

Que réunit une même haine, celle de ce Peuple qu’ils n’ont pas encore totalement réduit au silence.

En dépit de tous les gigantesques moyens qu’ils ont mis en œuvre.

Aidés en cela par les Médéfieux.

Financés par eux.

Leurs Maîtres plus que leurs complices.

Ce Peuple qui bouge encore.

Ce Peuple qui comprend, à sa façon, que ceux qui le gouvernent veulent le bâillonner.

Que tous ces malfaisants ont détourné la démocratie de ses fonctions essentielles et l’ont réduite à un trivial processus de légitimation de leur main mise sur l’appareil d’état.

Que ces vandales, ces reîtres, ces spadassins ont d’ores et déjà accepté de confier les rênes du pouvoir à la Virago.

Que leurs gènes mêlent tant et de tant de leur filiation à Pétain et à Maurras qu’à ce malheureux Jaurès dont ils feignent de chanter les vertus.

Eux, les Invertueux, les Corrompus.

Dès que frémit le Peuple, dès que le Peuple fait entendre une parole contraire, ils n’ont de cesse de le réduire au silence.

Ils mentent.

Ils calomnient.

Mais surtout, oui, surtout, ils usent de la peur.

Ils sont les seuls fauteurs de la violence.

Ils prennent le Peuple en otage.

Ils raient d’un trait de plume les textes qui commencèrent à fonder la liberté des travailleurs.

Au nom de leur idéologie qu’ils camouflent derrière un verbiage réactionnaire mais auquel ils s’évertuent à conférer des ornements qu’ils proclament républicains.

Alors même qu’ils ouvrent grandes les portes aux fascistes.

Puisque demain, les Capitalistes auront nécessairement besoin d’un pouvoir fort afin de museler définitivement ce Peuple indocile.

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