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7 mai 2016

Loulou et Lolo

BD_NICOLLINOK

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Un peu de pub!!!)

 

L’Hercule des foires électorales a longuement cogité.

Les pieds dans l’eau et la tête au soleil.

En la compagnie de la Fée Carabosse, remodeleuse patentable de la Métropole.

La lumière a jailli.

L’Hercule des foires électorales offrira à Loulou (et à Lolo, le fils de Loulou) une nouvelle enceinte au cœur de laquelle évoluera la troupe des danseuses légères qu’entretiennent le père et le fils.

Un stade de foutreballe tout neuf.

Du côté du Mas de Saporta, si j’en crois une récente publication de l’avatar bayletteux.

Un cadeau offert à deux mecs dont le cul est cousu d’or.

Un cadeau financé sur les deniers publics.

Ceux sur lesquels veille Maxou, le scrupuleux intendant des finances communales et métropolitaines.

Maxou qui geignait tant et tant.

Si peu d’écus dans la cassette pour boucler les fins de mois.

Au point qu’il était devenu urgent de refiler la gestion de quelques crèches publiques à des « partenaires » privés, ceux-là même qui pratiquent l’art de se gaver sans avoir eu à investir le moindre centime dans l’érection des équipements qui leurs sont attribués par d’inconséquents élus.

Puisqu’il faut bien parler d’inconséquence.

Et que cette inconséquence pourrait bien outrepasser l’entendement avec cette affaire de construction d’un nouveau stade.

Là où le baron de Machinchose, faux cul comme pas deux, fredonne déjà l’antienne néolibérale de ce fameux partenariat public/privé.

Un partenariat qui consiste en quoi ?

La puissance publique finance la construction.

Grâce à l’impôt, bien entendu.

Le partenaire privé, le stade érigé, s’installe dans un chez lui pour lequel il n’a pas dépensé un euro.

Ce qui est scandaleux dans ce que mitonne l’Hercule des foires électorales, c’est que sur ce dossier si particulier le partenaire privé n’est pas n’importe quel groupe capitaliste.

Loulou et son fils Lolo amassent dans leurs cassettes personnelles des fortunes qu’ils doivent déjà à un « partenariat » public/privé.

La Métropole de Montpellier aux destinées de laquelle préside le Baron de Machinchose leur a confié la gestion du ramassage de nos déchets, individuels et collectifs.

La Métropole de Montpellier collecte l’impôt puis remplit les cassettes du père et du fils qui vouent une commune passion aux compagnies de danseuses légères.

Libre à eux de vivre leur passion.

Mais qu’ils l’assument jusqu’au bout !

Loulou et Lolo auraient-ils besoin d’une nouvelle scène pour que leurs jeunes et affriolantes artistes puissent évoluer sans craindre les conséquences funestes des intempéries ?

Qu’ils se l’offrent !

Ils en ont les moyens.

Mais de grâce, qu’il ne soit pas exigé des contribuables le paiement à la fois de la construction de la scène et de l’entretien (quasi fastueux) de la troupe des danseuses légères.

Que Loulou et Lolo soient les mécènes de leurs menus plaisirs !

Sans que les contribuables aient à débourser le moindre euro.

S’il est de braves gens qui aient à l’occasion l’envie de débourser quelques sous pour s’installer dans les gradins puis pour s’émervouiller en contemplant les évolutions des danseuses en tutus bleus, c’est leur affaire.

Mais que le privé soit exclusivement l’affaire du privé.

En l’occurrence, et ici à Montpellier, Loulou et Lolo.

Les sommes rondelettes que l’Hercule des foires électorales destinera à ses chers obligés seront beaucoup plus utiles à la construction de la cinquième ligne de tram ou au maintien au sein du service public des crèches que Maxou se prépare à refiler à des « partenaires » que ne concerne nullement le Bien Public.

Je n’ai, pour ma part, aucune envie de verser mon écot pour l’organisation des jeux du cirque.

 

DSCN0610

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fantastique !

L’Hercule des foires électorales, Monsieur 12% (en termes d’arithmétique électorale), tient des promesses.

« 0% d’augmentation des taux d’imposition de la Métropole »

Lettres et chiffres blancs sur fond bleu ciel.

Une nouvelle campagne de propagande.

Agrémentée d’un peu d’informations.

A quel prix ?

Le grand tintamarre.

La notoriété n’a pas de prix.

Puisque le Contribuable paie la dite propagande.

Qui, j’insiste, n’a pas de fonction informative.

Qui donc ne sert à rien sauf à « valoriser » l’image du Baron de Machinchose auprès des crédules et des innocents.

Défalquer du budget le coût des campagnes successives de propagande aurait peut-être permis d’annoncer sans tambours ni trompettes une baisse de 1 ou 2% des taux d’imposition de la Métropole ?

J’ai le droit de rêver, non ?

 

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