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7 avril 2016

Carambouilles panaméennes

vap_beinvenue_politique_drapeau_panama

 

 

 

 

L’affaire défraie les chroniques.

Quoique le soufflé ait déjà tendance à retomber.

Que nous apprennent les chroniqueurs ?

Que les salauds demeurent invariablement des salauds ?

Si oui, il n’était nul besoin de tout ce tintamarre.

A moins, bien évidemment, que leur objectif n’ait été d’amuser la galerie et de détourner l’attention des trop curieux, des pas très en prise avec les agents exécutifs du Capitalisme ?

Une affaire dans l’affaire, franco-franchouillarde celle-là, m’incite à répondre par un oui franc et massif à cette interrogation.

Celle de la Société Généreuse.

Société mentionnée dans les carambouilles panaméennes pour avoir multiplié sur les deux rives du Canal des sociétés aux fonctionnalités particulièrement douteuses.

A quoi assista-t-on dès la publication de cette embarrassante information ?

A une rencontre discrète et sans aucun doute fort courtoise entre le Ministre dont le costume porte les odeurs de l’arbre qui sert à la fabrication des cercueils des impécunieux décédés à l’insu de leur plein gré et les si vertueux dirigeants de la Société Généreuse !

Rencontre dont nous qui appartenons pourtant à ce Peuple que l’on prétend aujourd’hui encore Souverain ne connaîtrons ni les tenants ni les aboutissants.

Alors même que dans une démocratie fonctionnant à peu près normalement, le dit Ministre aurait porté plainte devant les juridictions compétentes pour que ce Peuple (toujours Souverain) sache, le plus vite possible, si les Banquiers avaient oui ou non fauté.

Le Ministre trahit donc le Peuple.

Il courbe l’échine devant ses Maîtres, Banquouilleurs et Médéfieux associés.

Tout comme le Monarque qui fit sourire les plus lucides des gens du Peuple (toujours Souverain) lorsqu’il feignit devant micros et caméras de se réjouir des quelques poignées d’euros que les salauds, les immondes, les apatrides, les étrons glaireux seraient contraints dans quinze, trente ou cinquante ans de verser dans les cassettes de l’Etat.

L’engeance gouvernante se fout de la gueule du Peuple (pourtant toujours Souverain).

L’engeance gouvernante n’a d’autre fonction que de servir de bouclier destiné à protéger les intérêts des Puissants.

Lesquels Puissants constituent la caste ce qu’il faut bien appeler par son nom, la caste des Capitalistes.

Et que le Capitalisme, forme unique et donc totalitaire d’organisation de nos sociétés, porte en lui la multitude des turpitudes en « vertu » desquelles prolifèrent les salauds, les immondes, les apatrides, les étrons glaireux, les charognards, les pervers polymorphes, les conchieurs du Bien Public.

Ceux-là, désignés à l’opprobre public et condamnés à l’empalement en Place de Grève, seront instantanément remplacés par leurs clones.

Tant il est vrai que le Capitalisme ne peut générer, à la périphérie de ses lieux de décision, que des êtes susceptibles d’atteindre au stade le plus élevé de l’abjection.

Le Capitalisme porte la Mort.

Partout.

De manière récurrente.

Depuis ces temps déjà lointains où l’espèce humaine s’est accommodée de sa domination.

Le Capitalisme détruit.

La disparition de quelques-uns de ses inféodés ne changera rien à l’affaire.

C’est avec le Capitalisme lui-même qu’il est urgentissime d’en finir.

 

 

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