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31 mars 2016

Foutriquetterie

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Affligeant…

Un si bel entêtement à tenter de convaincre le vieux schnoque de s’associer aux manœuvres dont l’unique objectif vise à l’organisation de primaires du côté senestre de l’échiquier politique.

Alors que sous les yeux des instigateurs de ce non-évènement s’accélère le dépérissement des institutions.

Alors que la cinquième république n’est déjà plus qu’un cadavre.

Un cadavre confié aux bons soins d’un freluquet bedonnant, médicastre énarchiant pressé d’en finir avec le ravaudage de la charogne guère présentable en l’état actuel devant celles et ceux qui seront conviés à ses obsèques.

Dès lors pourquoi s’acharner à trouver un autre médicastre, un médicastre de substitution à celui qui vient de donner le tournis à la gauche, au point qu’elle en est désorientée, cul par-dessus tête, et prise d’irrépressibles nausées ?

Pourquoi cavaler aux trousses des deux farfadets issus de la matrice conçue par Papy Léon, les détenteurs des vérités irrévocables et de leurs certitudes concomitantes, candidats à leur propre déchéance électorale ?

Pourquoi exhumer des vieilles boutiques vérolutionnaires d’autres freluquettes, d’autres freluquets naphtalinisés depuis des temps immémoriaux entre leurs verdouilleux ornements et leurs roses défraîchies?

Celles et ceux-là même qui n’auront de cesse, dès leur désignation « populaire », de s’accoupler à la charogne en nous laissant accroire qu’elles et ils sont dotés de la capacité de la ranimer et même de lui rendre un peu de lustre ?

La farce n’a que trop duré.

L’urgence est d’en finir avec le système monarchique qu’instaura le vieux général aux bras si longs.

Il ne sera ni César ni Tribun ni aucune Jehanne ou une autre Arlette qui seront en mesure de nous prémunir contre la catastrophe finale.

Nous avons déjà les deux pieds dans la merde.

Et la merde, c’est une affaire d’énarchiants.

Jouer leur jeu infâme, c’est jouer contre le Peuple, c’est jouer contre nous-mêmes.

C’est se résigner à installer sur le devant de la scène un autre clown et son Auguste au regard triste.

Un clown qui se vendra aux Médéfieux, aux Bruxellistes, aux Effémisites sitôt son cul posé sur le trône.

Il n’est pas de Sauveur Suprême.

A moins que d’accepter de patauger dans les étronneries qu’évacuent sur nos trottoirs les Enarchiants.

A moins que d’accepter de n’être rien.

Rien de mieux que des Ilotes et de se couvrir de ce si peu qui sied aux Esclaves, aux Serfs et à la multitude des Damnés de la terre.

Reniant ainsi l’héritage de nos aïeux.

Concédant à la caste des Médéfieux l’insensé pouvoir de régenter nos vies.

Me révulse l’infantilisme de celles et ceux qui militent pour l’organisation de cette primaire.

Quand il n’est pas d’autre urgence que d’en finir avec la monarchie, avec le « coup d’état permanent ».

Je n’oublie pas que ce dernier jeudi de mars est jour de grèves et de manifestations.

Je n’oublie pas qu’en ce dernier jeudi de mars une partie du peuple signifie au Monarque et aux reîtres et spadassins qui le servent qu’ils n’en ont pas fini avec la lutte des classes.

Puissent-ils en conclure, les batteurs de pavés, qu’il ne sera jamais de dialogue social « constructif », c’est-à-dire respectueux des intérêts du « monde » du travail sans l’instauration d’un rapport de force qui leur soit favorable.

Puissent-ils botter le cul des Assoupis en quête, aussi vaine qu’absurde, de leur Messie.

 

A Voce Rivolta.

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