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14 janvier 2016

Eau de boudin

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L’Hercule des foires électorales nettoie les écuries d’Augias.

Ou, plus exactement, celles laissées en l’état par Georges puis par Hélène.

Du moins si j’en crois l’article publié sur le site de l’avatar de la Dépêche du Midi (et dont je reprends ici un extrait).

« A l'occasion d'une conférence de presse du maire de Montpellier Philippe Saurel, qui concernait le remaniement des services de la ville et de Montpellier Méditerranée Métropole, une phrase a fait mouche dans le discours de l'édile : "Quand je découvre que des employés perçoivent un salaire et que personne ne les a jamais vus ni entendus et qu'ils n'ont jamais pointé, je m'interroge".

Un système bien rôdé

Combien de personnes seraient concernées ? Selon Christian Fina le Directeur Général des Services de la ville et de la métropole ,  30 emplois fantômes avérés depuis une dizaine d'années. Un système bien rôdé d'un employé qui badgeait pour 2 ou 3 personnes. Christian Fina a insisté sur "l'héritage des mandat précédents" (comprendre Hélène Mandroux et Georges Frêche, NDLR). Il souhaite éclaircir cette affaire au plus vite en s'accordant deux options, réintégrer ces personnes sur de réelles missions ou lancer une procédure administrative à leur encontre. »

Fort bien !

J’applaudis sans la moindre réserve.

Même si je m’interroge.

Près de deux années auront en effet étaient nécessaires aux nouveaux dirigeants, rigoureux et intègres, pour quoi soit découvert le pot aux « roses ».

Mais l’essentiel n’est-il pas d’éradiquer le mal et d’affirmer haut et fort à la façon du dit Hercule que « l’argent public, c’est l’impôt des montpelliérains ».

Et qu’avec cet argent public, il fut autant indécent qu’immoral de rétribuer des « employés fantômes ».

Des « fantômes » qui hantaient peut-être d’autres lieux ?

Lesquels ?

Je ne supputerai pas.

Mais puisqu’il est question d’argent public, le nôtre donc, il serait judicieux que le Baron de Machinchose veuille bien préciser à ses mandants le coût de la campagne annonçant aux Métropolitains d’ici la baisse presque substantielle du coût du mètre-cube d’eau potable ?

Omniprésent, le Baron.

Affiches quadricomiques.

Pleines pages de « publicité » tout aussi quadricomiques dans la presse régionale et le torche-cul prétendument gratuit.

Couverture du mensuel « d’information » édité par la Métropole.

La liste n’est pas exhaustive.

De « l’information », me rétorqueront les conseillers en communication qui gravitent autour du Baron.

Je n’apprécie guère d’être pris pour un coglione.

La campagne outrancière qu’ils ont mitonnée ne relève pas de l’information ni même de la communication, mais bel et bien de la propagande.
Et cette propagande est financée par de « l’argent public », lequel argent n’est rien d’autre que « l’impôt (que paient) les montpelliérains ».

Une propagande destinée à conférer un peu de lustre à celui qui s’était engagé à n’être qu’un maire à plein temps et qui depuis avril 2014 n’a jamais cessé de tenter d’élargir les frontières de son royaume.

Le modeste citoyen que je suis souhaiterait donc connaître le montant final déboursé sur « l’impôt (que paient) les montpelliérains » pour régler les factures liées aux frais afférents à une si tonitruante campagne.

Une simple goutte d’eau ?

Parmi toutes celles qui font les grandes rivières, ce qui ne serait pas négligeable aux yeux du Baron de Machinchose qui n’est pas sans avoir remarqué qu’il effectue un étrange surplace électoral depuis deux ans.

Or, « qui n’avance pas recule ».

Ce qui inquiète de toute évidence ce cher Baron, lequel se rêvait une destinée glorieuse et qui découvre qu’en dépit de tout le remue-ménage, l’aventure pourrait bien se terminer en eau de boudin.

 

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