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11 décembre 2015

Devoir

vote

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le devoir sera accompli.

A contrecœur.

Avec la certitude que mon geste aux apparences républicaines ne servira qu’à retarder l’échéance, que les lendemains seront encore plus douloureux à supporter que l’aujourd’hui.

Dimanche, j’apporterai mon infinitésimal écot dans l’escarcelle de la Jouvencelle qui, s’il en faut en croire les Sondouilleurs, règnera ensuite sur le Grolanguedoc.

Quelle serait ma décision si je résidais à Nice ou à Marseille ?

Certaine découverte matutinale à l’intérieur des pages d’un torche-cul gratuit m’a révulsé.

Une pleine page consacrée à l’interview du candidat « républicain » (je m’interdis d’écrire le nom de ce sinistre personnage).

Avec ce titre : « J’appelle à la Résistance ».

Du dégoût.

L’envie de vomir.

La Résistance ?

Chez un mec gavé d’idéologie frontiste !

Imaginez.

Juin 1940.

Un député pré-collaborationniste vote les pleins pouvoirs au Vieux Maréchal.

Une Ganache qu’il accompagne jusqu’au bout.

Le bout ?

Août 1945.

Trois jours après la Libération, le post-collaborationniste ceint son bras gauche de tricolore.

Celui du brassard des FFI.

Des FFI que ses sbires avaient pourchassés, torturés, massacrés.

Suis-je dans l’outrance ?

La relecture des saillies proférées depuis dix ou quinze ans par le néo-Résistant est édifiante.

Cet individu ne se différencie en rien de celle qu’il prétend combattre, la petite-fille de qui vous savez.

Mais il fut absout par décret.

Celui que promulgua lundi dernier Manu, Comte d’Evry.

Réintégré d’office dans la belle et honorable famille des « Républicains ».

Je vomis.

L’immoralité atteint à son comble.

 

A Voce Rivolta !  

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