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28 novembre 2015

LAÏCITE

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Tant d’amis, d’anciens Frères, de possibles camarades d’un autrefois désormais forclos me convient à endosser l’armure et à retrouver le sens du maniement de la hallebarde pour participer à leurs côtés au combat pour tenter de sauver d’un imminent désastre cette laïcité à laquelle, eux et moi, sommes viscéralement attachés.

La lecture d’un court article de l’édition de cette semaine du Canard Enchaîné me conduit à penser qu’il serait de première urgence de porter le fer contre ceux qui sont censés, puisque les électeurs leur en donner un mandat impérieux, de défendre la globalité des valeurs de la République.

Je vous reproduis ci-dessous, en usant du seul index de ma main droite, ce fort édifiant article.

 

« Spectacle étonnant : les grandes orgues de Notre-Dame de Paris exécutent « La Marseillaise ». La foule qui se serre dans la nef en ce dimanche de novembre semble hésiter entre recueillement et ferveur patriotique. Mais pas un seul représentant du gouvernement n’est présent à la cérémonie.

Nous ne sommes pas au lendemain des attentats de Daech, mais le 17 novembre 1918. Ce jour-là, le cardinal Amette, archevêque de Paris, célèbre un Te Deum d’action de grâce pour fêter l’Armistice, survenue six jours plus tôt. Et il a convié tous les ministres à y assister. La réponse à son invitation est longuement débattue en Conseil des ministres. Le président de la République, Raymond Poincaré, est pour. Mais, au nom de la laïcité, le président du Conseil, Georges Clémenceau, s’oppose formellement à la présence de ses ministres. Seules Mmes Poincaré et Deschanel (épouse du président de la Chambre des députés), qui n’exercent aucune responsabilité politique, feront le déplacement.

Quatre vingt-dix-sept ans plus tard, une autre « Marseillaise » est jouée par les mêmes grandes orgues de Notre-Dame. Nous sommes le dimanche 15 novembre et les huiles de la République se pressent dans la cathédrale. Le ministre des Relations avec le Parlement,  Jean-Marie Le Guen, y côtoie le président de l’Assemblée, Claude Bartolone (PS), et son collègue du Sénat, Gérard Larcher (LR), le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, et les anciens premiers ministres François Fillon et Alain Juppé. Pour la laïcité, la messe est dite… »

 

Donc d’éminents godillots des deux clans qui gouvernent depuis des lustres ce pays où je ne naquis que par hasard. Et combien d’occultes manieurs de l’équerre et du compas ?

Ceux-là même qu’il est urgent d’exterminer.

Politiquement bien entendu.

Au nom des valeurs de la République et de la Laïcité.

Leur façon de coller au cul des Vaticancaneurs atteint en effet au seuil extrême de l’indécence, seuil à partir duquel cette pauvre Laïcité n’est plus qu’un leitmotiv.

Tout comme cette malheureuse République qu’ils détricotent de concert.

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