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23 novembre 2015

Nous sommes tous unis??????

Quilapayun

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est écrit en lettres majuscules.

« NOUS SOMMES TOUS UNIS »

C’est écrit sur la banderole que portaient ce dernier dimanche, à Montpellier, quelques notables.

Dont l’Hercule des foires électoralistes et Carole, la Jouvencelle que les Solfériniens ont désignée dans le Grolanguedoc pour tenter d’y effectuer la synthèse entre la rose et le réséda.

Ils étaient tous unis.

Le temps de la Grande Parade.

Chacune et chacun avec ses arrière-pensées, ses médiocres calculs politiciens.

S’offrant l’alibi des pauvres morts dont le sang peine à s’évaporer du pavé parisien.

Ils étaient tous unis.

Tous les détricoteurs de la République.

Ainsi que tant de celles et ceux qui continuent à se voiler la face, qui se refusent à reconnaître que « leur » pays fonce droit vers l’abîme, propulsé par ceux qui avaient promis juré de faire rendre raison aux amis de la Finance.

Ils étaient tous unis entre eux.

Rien qu’entre eux.

Ou presque.

Car la réalité l’entend d’une autre oreille.

Le Peuple se tient à l’écart d’eux.

Le Peuple n’est pas dupe.

Leur unité n’est qu’une unité de façade, un trompe-l’œil.

La France est non seulement meurtrie, mais déchirée.

Ils la poussent dans les bras d’une Virago, héritière du pire, du plus abominable de ce qu’ait eu à connaître ce pays.

Leurs cris d’orfraies ne visent qu’à camoufler leurs responsabilités dans la pourtant résistible ascension de celle qui n’est que la fille à son père.

Leurs postures morales n’ont d’autre objectif que de culpabiliser le Peuple qui se laisserait séduire par le chant de la Sirène décatie.

Puisqu’il leur manque le courage et la lucidité de dénoncer les politiques qui ont conduit le Peuple à reconnaître que les uns et les autres ne se différenciaient que dans les détails.

Blanc bonnet et bonnet blanc.

Quant à la Paix, puisqu’il en fut paraît-il question hier ?

Qu’ils suivent attentivement, nos marcheurs dominicaux, les circonvolutions du Monarque !

L’homme qui n’imagine rien d’autre que d’appliquer un cautère sur une jambe de bois.

Cette sorte de Djorgedebeulieubouche à la française plus préoccupé par le problème de sa réélection que par les souffrances qu’endurent depuis tant de lustres d’autres Peuples, ceux du Moyen-Orient.

Cet ami des Tyrans.

Lesquels sont, il est vrai, des vendeurs de pétrole et des acheteurs d’armes.

Le négoce va bon train.

Il n’a que faire de la morale.

Il moque l’humanisme.

Jaurès réveille-toi !

Le socialisme se meurt.

Le socialisme est mort.

Les Solfériniens sont devenus fous.

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