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10 novembre 2015

Entre tristesse feinte et joie non dissimulée?????

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Ô l’émouvante compassion !

Un Philousophe se meurt et tout ce que la France compte d’esprits atrophiés, d’esprits mercantiles, toute cette France là se lamente et réquième sur un mode mineur.

Je ne mêlerai pas ma voix au chœur des pleureurs et des pleureuses.

Je ne fais usage ni de l’oignon du père ni de l’oignon du fils.

Dédé est mort.

Quelques épiciers en édition remettront au goût du jour l’œuvre « gigantesque » du Disparu.

Pour ma part, n’ayant pas semé le moindre petit caillou susceptible d’orienter mon retour vers cette pensée subliminale, je persévérerai dans l’abstention.

Amen.

 

 

Etrange, non ?

La Médiatouillerie ne pipe mot sur la situation politique qui est actuellement celle du Portugal.

Ou si peu, si discrètement, si pudiquement qu’il devient légitime de s’interroger : qui donc lui suggère d’observer cet intrigant silence ?

Tant il est vrai qu’il se déroule du côté de Lisbonne un processus de nature à effaroucher les technocrates bruxellois.

Quelque chose qui ressemble à une union des gauches.

De toutes les gauches, si j’ai bien compris.

Et que toutes ces gauches-là, au terme du récent scrutin, lorsqu’elles additionnent leurs élus, deviennent majoritaires au sein du parlement portugais.

Ce qui contrarie bien évidemment les plans des dits technocrates mais aussi de tata Angela et de tonton François.

Et qui inflige aux autres peuples européens un exemple peu recommandable, voire même détestable.

N’étant pas né de la dernière pluie, j’ai bien conscience que la clique bruxelloise, tata Angela et tonton François ont déjà noués les contacts avec les quelques députés au socialisme vacillant qui ont reçu mission de mettre à mal cette union (re)naissante.

N’empêche !

Parmi les gauches portugaises, des hommes et des femmes s’essaient à rompre avec l’impitoyable logique néo-libérale, à délivrer leur pays du poids de cette rigueur qui ne profite qu’aux nantis.

Une douce musique.

Une musique vivifiante.

Qui ressemble à « Grândola Villa Morena ».

Un clin d’œil à Zeca.

Au souvenir duquel je lève mon verre !

 

Grândola, Vila Morena - Zeca Afonso

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