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9 novembre 2015

Pêche à la ligne

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Pathétique ?

Risible ?

J’hésite.

Ou plus exactement, j’hésiterais si ne se multipliaient les nuées marinasseuses qui obscurcissent le ciel de ce pays où des gens qui ne sont évidemment pas socialistes en ont bouleversé le climat.

Donc pathétique.

La catastrophe devient inéluctable.

Je ne m’y résous certes pas, mais la farce électoraliste qui se mitonne sous la houlette du Comte d’Evry ne me concerne pas.

Elle me concerne d’autant moins que d’autres acceptent d’y jouer le rôle des figurants et (ou) des utilités.

Dans le Grolanguedoc, province où je réside, les affidés du Comte d’Evry s’agitent afin de sauver ce qu’ils peuvent de positions autrefois hégémoniques.

Sur leur gauche, un Verdouilleux participe au spectacle non sans avoir précisé qu’il se soumettrait dès le soir du premier tour à la force dominante dont il ne fait guère de doute qu’elle sera celle des solférinistes.

Pour prix de sa soumission, il obtiendra une sinécure qui lui permettra de continuer à s’afficher au sein de la Cour qui se constitue, non sans vives tensions internes, autour de la Jouvencelle qui fut adoubée par le Comte d’Evry.

Le dit Verdouilleux recevra à Montpellier, au lendemain du 11 novembre, l’affectueux et fraternel soutien d’un Ministre de l’autrefois, le camarade Mémé Lanchon, et de la Verdouilleuse en Chef.

Le mariage de la carpe du lapin.

A leur extrême-droite, un ambitieux longtemps contenu dans des tâches annexes, ancien arracheur de dent et converti depuis peu au jeu de la roulette russe, une sorte de ramasse-miettes et de détritus abandonnés au beau milieu des lices, là où se déroulent les joutes électorales.

Donc une farce pathétique.

Mais à laquelle quelques bons amis me supplient d’être un peu plus qu’un spectateur.

Sous le prétexte que la pourtant résistible ascension de la Bête Immonde nécessiterait la « mobilisation » de tous les « républicains ».

Alors même que cette ascension résulte de la politique droitière et néo-libérale conduite par le Monarque et le Comte d’Evry.

Puisqu’il y eut, en mai 2013, duperie éhontée et que ces deux là, ainsi que quelques autres, réussirent à me faire prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.

Aujourd’hui, ce sont les incendiaires qui hurlent « Au feu ! » devant micros et caméras et qui réclament, à moi et à tant d’autres, d’endosser l’uniforme des pompiers bénévoles.

Qu’ils brûlent tous au beau milieu du brasier qu’ils ont provoqué !

En compagnie de leurs copains de cette droite dont ils vantent le républicanisme.

Les crétins !

Alors que la Médiatouillerie s’escrime depuis quarante-huit heures à convaincre les braves gens que le Monarque de l’Avant « refusait toute alliance avec le Front National », il suffit d’écouter attentivement les propos du Conférencier Itinérant.

Puisque les nuances ont leur importance et qu’un seul mot suffit pour donner un autre sens à ce propos-là.

Nicolas le Trépidant déclara qu’il « refusait toute alliance avec les dirigeants du Front National. »

Ce qui implique donc que d’autres alliances sont possibles.

Y compris avec des gens appartenant au parti de l’extrême-droite, pour peu qu’ils n’en soient pas des dirigeants.

L’éminent « républicain » Jacques Blanc « expérimenta » en des temps déjà immémoriaux, ici même dans le Languedoc, une alliance avec les proches du désormais cacochyme vieillard (auquel une de ses filles succéda).

Le Comte d’Evry ne parviendra pas à me faire prendre les vessies pour des lanternes.

C’est lui qui pousse le Front National vers le devant de la scène.

Tout empressé qu’il est d’en finir avec l’usage commun du mot « socialisme ».

N’est-il somme toute ni judicieux ni moral que cet individu si peu fréquentable ait à assumer les conséquences de sa désastreuse politique de soumission aux intérêts exclusifs des Médéfieux et des Affairistes ?

Je ne me vois pas, à l’heure où je libelle cette chroniquouillette, d’autre recours que dans l’abstention ou le vote blanc.

 

A Voce Rivolta !

 

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