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22 octobre 2015

Abusaisons

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Je viens de trouver parmi les messages qui me parviennent quotidiennement une fort courtoise sollicitation émanant d’une personne avec laquelle je n’entretiens d’ordinaire aucune relation épistolaire.

Cette dame – puisque d’une dame il s’agit – me demande avec une belle conviction d’apporter mon soutien à l’un des candidats qui postulera, en décembre prochain, à la présidence de la région où je réside, le Grolanguedoc.

Ce candidat est un Verdouilleux, allié de la Mélanchonnerie et d’une fraction de ce qui survit de la vieille famille bolchevique.

Entre autres.

Son nom ?

Onesta.

Hier, et du côté de Toulouse, féal du parti qui n’est plus socialiste et déjà prêt à renouer avec lui, au lendemain du scrutin, les formes somme toute convenues du concubinage.  

J’ai décliné l’invitation.

Je ne soutiens personne.

Ni le parti qui n’est plus du tout socialiste et son avenante candidate.

Ni les Verdouilleux férus de cuisine politicienne.

Ni les résidus des gauches qui eurent le culot de prétendre (et continuent à prétendre) qu’hors d’eux, il n’est point de salut pour les damnés de la terre.

Ni, et surtout pas, l’Hercule des foires électoralistes, poisson pilote en répugnantes vallsouilleries.

Messieurs les Intrigants, les Avides, les Empressés, les Ambitieux, les Renieurs de promesses, je vous emmerde.

Et les quelques dames aussi.

Non seulement je ne soutiens personne, mais il est fort probable que je ne voterai pas.

Ecœuré.

Fatigué.

Epuisé même.

Incapable de me reconnaître dans ceux et celles qui trifouillent, magouillent, mentent comme de vils arracheurs de dents, s’entretuent après avoir déserté les espaces de l’action politique pour se réfugier dans les maquis des combines et des trahisons.

Celles et ceux qui ne laissent qu’un champ de ruines pour les générations à venir.

Celles et ceux qui via leurs infamies et leurs bassesses font le lit de la bête immonde.

Je persiste et je signe : se réclamer de la gauche, aujourd’hui, n’a plus aucun sens.

Nul n’est en mesure de réaliser des miracles et de provoquer la résurrection d’un corps en voie de décomposition avancée.

Je m’interdis de me laisser abuser une fois de plus, donc une fois de trop.

 

A Voce Rivolta !

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