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1 septembre 2015

Angoisses

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Angoisses.

Pour l’enfantelet.

Dont je crains qu’il n’ait été confié en son école maternelle et à l’heure du déjeuner aux soins diligents d’un quelconque élu réquisitionné par le Grand Métropolitain pour pallier à l’absence des personnels très ordinaires auxquels qui s’occupent d’ordinaire les bambins.

Qui leurs servent leurs repas.

Qui les assistent.

Qui les maternent.

J’imagine mal Phiphi ou son adjoint premier donner la becquée à ma petite-fille laquelle refuse d’ingérer en son chez soi et dans le mien du poisson ou du fromage.

Je ne l’imagine pas du tout.

Sauf que le Grand Métropolitain a décrété la mobilisation générale du ban et de l’arrière ban de l’assemblée communale, de tous ses féaux, des benêts si peu consultables, des suivistes, des applaudisseurs assermentés, des caresseurs dans le sens du poil et même des carriéristes qui maîtrisent déjà, à peine plus d’un an leur entrée en fonction, l’art de courber l’échine avec l’espoir de brutusser dès que les circonstances leur deviendront favorables.

Donc j’angoisse.

Pour l’enfantelet.

Soumis au bon vouloir du nouveau despote.

Gavée d’aliments qu’elle déteste, qui lui répugne.

Du maquereau au vin blanc et du Délice des Dieux, le fromage favori des Vaticancaneurs.

Découvrant en son âge si tendre que la politique telle que la pratique cet individu-là induit une multitude de perversions.

Qui n’entend que lui-même, l’usage abusif de la roulette l’ayant conduit à une surdité précoce, laquelle fut aggravée par un suivi assidu des prêches qui firent la singularité de l’Immense Disparu.

Et qui donc n’entend pas les plaintes de ces malheureux personnels qui ont l’outrecuidance de réclamer la maigre aumône qui leur permettrait d’ajouter une noisette de beurre à leurs si fades épinards.

Il est de fort mauvais ton de « faire grève » dans une ville où le socialisme s’édifia sous la houlette de celui qui fut son Mentor et qu’il entend régénérer, lui, l’Hercule des foires électoralistes, à sa façon si mollettissimement archaïque.

Fort colère, le Récessif, d’avoir été privé d’une belle et paisible rentrée scolaire au long de laquelle papas et mamans auraient dû, en principe, chanter ses louanges.

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