Travaux d'Hercule

Le Grand Métropolitain, Hercule des foires électoralistes, se voit contraint de redevenir (provisoirement ?) un maire à plein temps.

Ici même à Montpellier, cité où il prit son essor avant de se lancer dans une odyssée qui le conduisit jusqu’aux confins de Toulouse, l’autre pays occitan où il rencontra quelques seconds couteaux qui accepteraient peut-être de vendre leur âme au diable.

La réalité « l’entend d’une autre oreille ».

Il y eut tout d’abord le déluge dominical au terme duquel la rue de la Saunerie fut envahie par des eaux fort peu ragoutantes.

Des eaux qui s’insinuèrent dans les boutiques dont les propriétaires clamèrent leur colère dès le lundi matin, dressant des barricades de fortune et contraignant l’Edile volage à venir constater l’ampleur des dégâts.

Le Prince Consortable du Grolanguedoc fit amende honorable et ordonna aux personnels municipaux de participer au nettoiement des dites boutiques.

Puis il promit de mettre en œuvre tous les outils susceptibles de contenir tous ces débordements excessifs qui provoquent la ruine du petit commerce.

Il y a cette grogne des employés qui officient à la périphérie des écoles maternelles et primaires.

Jusqu’au point d’envisager de se mettre en grève le jour même de la rentrée scolaire.

Une grève qui mettrait une bien belle pagaille et qui, à n’en pas douter, provoquerait l’ire des mamans et des papas des écoliers.

Il y aurait la grogne des enseignants dont l’un des syndicats rameuterait ses militants et envisagerait, lui aussi, d’appeler à la grève dès les premiers jours de la nouvelle année scolaire.

Il y a ce climat quelque peu délétère au sein du personnel communal.

Il y a cet audit qui provoqua du tumulte parmi les personnels du CCAS.

Il y a cette excitation sécuritaire, ces annonces claironnées voilà quelques jours et qui soulèvent à tout le moins l’incrédulité chez celles et ceux classaient Phiphi parmi les élus « divers gauche ».

L’Hercule des foires électorales se voit donc dans l’obligation de retrousser ses manches et de mener de front les sept travaux qui s’imposent à lui dans l’urgence.

Le septième ?

Depuis six jours pleins, des déjections canines ornent le trottoir qui longe l’avenue Villeneuve d’Angoulême (au niveau de la station de tram Croix d’Argent), preuve manifeste que les Nicolinistes ne mettent jamais les pieds dans certains quartiers périphériques.

Tout cela survient au pire moment, alors que l’Hercule des foires électoralistes rame comme un désespéré pour constituer des listes dans chacun des départements qui constituent désormais le Grolanguedoc.

Tâche ardue, rendue particulièrement pénible par la trahison du sieur Baylet, Grand et Unique Maître de la presse grolanguedocienne.

Le Baron de Machinchose remet le pied droit sur ses terres.

Contraint et forcé.

L’état de grâce s’achève.