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20 août 2015

Merde à Vauban

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(La publication répétitive de cette image a une vertu évidemment pédagogique. Elle est destinée à tous ceux et toutes celles qui ont la mémoire courte...)

 

L’art du comique troupier revisité par un Manieur de l’équerre et du compas et assisté par un Monsieur Loyal.

Voilà à quoi se résume l’interview de l’ex Maire de Montpellier à plein de temps et désormais candidat à tout et n’importe quoi.

Une interview conduite par un certain Jean-Jacques Bourdin qui officie sur les ondes d’une radio princière (ce qui n’interdit nullement la dite radio  d’outrepasser les bornes de la vulgarité).

Comment faire du presque rien avec de l’à peu près rien ?

Le Grand Métropolitain se figea durant la vingtaine de minutes de l’interview dans les postures du bonimenteur qui tente de convaincre son public de sa bonne foi.

Une entreprise qui faillit d’ailleurs atteindre son objectif.

Madame Folle Dingue, alias Geneviève de Fontenay, auditrice attentive autant que passionnée, transmit illico des mots d’amour au Baron de Machinchose.

Des mots que le site de l’avatar de la Dépêche du Midi s’empressa de publier sous un portrait quadricomique de la gente dame.

Des mots qui s’évanouirent bien vite de la page d’accès à ce site.

Allez savoir pourquoi ?

Une conséquente affaire de miss ?

Donc de la concurrence déloyale ?

Phiphi admet bien volontiers qu’il est friand de ces compétitions extra-sportives qui opposent des jouvencelles désireuses d’obtenir la consécration suprême assortie d’un couronnement à la Marie-Antoinette, donc fort provisoire.

Au point que les mauvaises langues affirment que l’aussi provisoire candidat à la présidence du Grolanguedoc négocierait avec les rivaux de Dame Geneviève l’attribution à la ville de Montpellier du prochain concours d’élevage de ces jouvencelles.

Moyennant moult euros, bien entendu.

Ceux-là même que des contribuables grincheux n’ont nulle envie d’accorder, ne fut-ce qu’à titre d’aumône, aux organisateurs de ces concours.

Je me suis astreint à suivre cette vingtaine de minutes d’un néantissime dialogue.

Navré.

Affligé.

Comment est-il possible d’abaisser un tel niveau un propos qui se devait d’être politique ?

Pourquoi une telle flagornerie chez l’interviewer, incapable de répéter une seconde fois les rares questions susceptibles de mettre (un peu) en difficulté son invité ?

Sur l’autoritarisme présumé du Grand Métropolitain, par exemple.

Mais aussi sur « la façon un peu nouvelle de faire de la politique ».

Ou bien encore sur Podemos que Phiphi feint d’apprécier mais dont le gauchisme de toute évidence le révulse.

Quant à Jaurès, ce pauvre Jaurès dont Phiphi ne cesse de se réclamer, dont il se fait une sorte de totem sans jamais nous dire si ses préférences vont à l’homme qui entrait en politique ou à celui qui dénonça avec véhémence la guerre et le capitalisme, pourquoi n’avoir pas cherché à débusquer l’infantile idolâtrie ou la récupération éhontée ?

Reste tout de même ce bref instant d’un comique pitoyable, lorsque Jean-Jacques Bourdin, passe-plats sans déontologie professionnelle, balança : « Vous êtes catholique, franc-maçon, socialiste de cœur, anarchiste, partisan d’un pouvoir fort… »

Et l’Autre, le Nôtre pour notre plus grand malheur, de répondre benoîtement : « Oui, tout cela à la fois. Toutes ces cultures du Midi, j’ai décidé de les fusionner. »

Du fond de ma tanière, tout en contenant un énorme éclat de rire, je n’imaginai alors d’autre réponse à apporter à cet insignifiant galimatias : « Vive l’Anarchie ! A bas la calotte ! »

« Et merde à Vauban ! »

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