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1 août 2015

Jeannot

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Mon pauvre Jeannot !

Les inconséquents larmoyants, crocodiles aux dents aiguisées, aux appétits démesurés, te rendent des hommages qui sont autant de revolvérisations posthumes destinées, dans l’infertile imagination de ces gens-là, à s’assurer que tu es bel et bien mort.

Définitivement.

Dont toute cette belle pensée socialiste qui émanait de toi et qui n’est pourtant pas pensée périssable.

J’ai découvert ce matin les deux gerbes qui furent déposées au pied de la statue qui te représente et qui se dresse sur cette place qui porte ton nom.

Les médiocres s’évertuent à récupérer quelques-unes de tes reliques, les plus insignifiantes, de la même manière si vulgairement commune dont se prévalent les Vaticancaneurs.

Une vaine tentative de tenter de faire oublier leurs turpitudes, de camoufler leur incompétence, de s’exonérer de leurs reniements.

Ce qui ne les grandit évidemment pas.

Ce qui les rend infiniment méprisables.

Le Grand Métropolitain, lui, va encore plus loin. Interviewé par la Tribune, celui qui n’est désormais plus qu’un candidat en sursis précise sa méthodologie : « Puis, en octobre, à Carmaux, je réunirai l'intégralité des candidats, sur les terres de Jean Jaurès. »

Sur tes terres, mon pauvre Jeannot !

Lui qui est au socialisme ce que la vérole est au bas clergé !

Et je t’assure qu’il s’y connaît le Phiphi en matière de bas clergé !

L’affront, l’outrage atteignent à leur summum ?

Que nenni.

Phiphi en rajoute une pleine bassine !

« Cet été, avec mon fils et mon épouse, nous allons visiter Cahors, Auch, Saint-Gaudens, Pamiers et Lourdes. Je vais y mettre un cierge énorme. »

Tu lis bien, mon pauvre Jeannot, à Lourdes !

Un cierge énorme !

Une papouilleuse godmichaison ?

N’en prend pas ombrage : Phiphi et ses semblables ont déjà sombré au plus profond des fosses que l’on dit septiques.

Ces gens-là ont depuis bien longtemps oublié ce que fut ton socialisme et tout ce qu’il impliquait, qu’il est toujours en mesure d’impliquer.

Tiens, par exemple, et avant de te quitter : « Il n’y a pas, il ne peut y avoir un fond humain dans l’égoïsme capitaliste » («  La Revue socialiste », 1894)

A Voce Rivolta !

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