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8 juin 2015

Menus plaisirs

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Poitiers.

Charles Martel et Manuel Valls.

Chacun suivi de ses légions.

Je n’amalgame pas.

Celui dont la légende affirme qu’en 732, il mit un terme à la conquête par les Arabes de ce qui n’était pas encore notre beau pays (mais qui s’essayait déjà à le devenir).

L’autre, le Grand Chambellan du Bon Roi François, dont les premières pages de la légende s’écrivirent voilà bientôt trois ans lorsqu’il lança la croisade contre de nouveaux et redoutables envahisseurs, les Roms.

Poitiers.

Le « congrès » du parti qui n’est plus du tout socialiste.

Son Mnéfieux pérorant.

Et donc Manu, comte d’Evry et désormais Grand Chambellan.

La claque convoquée pour donner l’illusion qu’il existerait encore des militants au sein de la machinerie solférinienne.

Alors qu’il ne s’agit que de redevables, de dépendants, d’inféodés, de porte-plats, de cireurs de pompes.

Du moins parmi la quasi-totalité de ceux qui furent sommés de participer aux cérémonies d’adoubement.

(Je ne commettrai en effet pas l’erreur de mélanger les torchons et les serviettes, puisque je sais qu’il reste à l’intérieur même de la dite machinerie des femmes et des hommes qui sont en droit de se revendiquer du titre de « militant », un distinguo sur lequel je reviendrai au cours des prochains jours.)

Donc la claque, constituée de benêts privés de la faculté de discernement, priés de laisser au vestiaire le peu d’esprit critique qui pourrait survivre en eux, sommés d’applaudir aux borborygmes droitouilleux proférés par le Leader Minimo.

De quoi éteindre à tout jamais l’Espérance, d’enfouir dans le caveau du mollettisme le cadavre si embarrassant du socialisme.

(Là encore, j’y reviendrai.)

Si je clavettise en cette journée caniculaire, c’est en raison des frasques perpétrées ces jours de « congrès » par le Grand Chambellan.

Lequel s’en vint à Poitiers pour infliger sa morne péroraison à des claquistes inféodés à sa cause.

Le comte d’Evry avait alors d’autres urgences, celles auxquelles un homme féru de foutreballe ne saurait se soustraire.

Un rendez-vous berlinois, dans un stade sur la pelouse duquel vint-deux jeunes et nouveaux riches jouent durant quatre-vingt dix minutes avec un seul et même ballon.

Manu ne dissimule rien de sa passion pour ce jeu qui fascine tant de corrupteurs et donc de corrompus.

Il s’est donc rendu à Berlin.

Mais comme il assume les hautes fonctions de Grand Chambellan, il n’a payé sur ses deniers propres ni le prix de son voyage ni les dépenses annexes.

Que nenni !

Les menus plaisirs du Comte d’Evry sont financés par les contribuables, un débours justifié par une fallacieuse argumentation à laquelle seuls les gogos et les claquistes daignent accorder du crédit.

Un débours qui vient en contrepoint des vertueuses allégations insinuées dans je ne sais plus quel discours, celui dans lequel le Grand Chambellan insista sur la nécessité d’une gestion rigoureuse (ou quelque chose d’approchant et de même sens) des deniers publics.

Le Comte d’Evry dispose pourtant d’un compte en banque généreusement approvisionné et donc censé l’autoriser à financer sur ses fonds propres ses menus plaisirs, fussent-ils d’une affligeante vulgarité.

Mais en raison même des hautes fonctions qu’il exercice, il a préféré piocher dans les bourses qui pendent aux confins de la raie publique, celles où vous et moi, en tant que contribuables, déposons nos écots.

Alors que ce « Puissant » nous inflige à longueur de temps des diatribes dans lesquelles il est si souvent question de morale et d’éthique.

Mais il est vrai que selon que vous serez « Puissant » ou misérable….

 

A Voce Rivolta !

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