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Comédies
1 juin 2015

Comédie du livre 2015

livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai déambulé parmi les travées de la Comédie du Livre.

Incapable d’y trouver une place qui fut en mesure de répondre à mes attentes.

Sauf lors d’une rencontre inopinée avec Jérôme Ferrari.

Je ne puis me familiariser avec ce qui prend toutes les apparences du racolage, avec ces écrivains qui « autographent » leurs ouvrages à la demande de leurs lectrices, lesquelles sont bien souvent plus nombreuses que leur lecteurs.

Perturbé au sein de l’espace Bagouet par l’addition du salon du livre d’artiste et de la présentation des œuvres picturales de Pierre Marquès (sur le thème « Créer c’est résister « ), privé de la possibilité de prendre le recul nécessaire à l’observation de ces œuvres en raison de la présence, au milieu de l’espace, des deux rangées de tables sur lesquelles étaient exposés les livres d’artistes.

Seul le dialogue entre Lydie Salvayre et Jérôme Ferrari m’apporta ce « supplément d’âme » que je recherche lors des évènements de ce genre.

Ces deux écrivains, ces deux « Goncourt » échappent en effet aux contingences qu’impose la société des « grands » éditeurs, tant il est vrai qu’elle et il sont des créateurs qui se coltinent aux questions majeures qui concernent le devenir des sociétés humaines et qu’il ne leur répugne pas de s’immerger dans le « politique » et donc de tenir celles et ceux qui les lisent en éveil.

Je n’ai pas fréquenté les auteurs espagnols et portugais qui étaient pourtant les invités principaux de cette manifestation.

Je n’ai toujours pas surmonté mes viscérales inquiétudes dès lors que je dois me confronter à l’écoute de langues qui me sont étrangères.

Ce qui ne justifie pas mon abstention ; ce qui ne fait que l’expliquer.

Je fus enfin quelque peu consterné lorsqu’un écrivain me révéla la différence entre les « privilèges » concédés aux écrivains appartenant au domaine de la « littérature générale » et à ceux parcimonieusement accordés aux écrivains relevant du domaine de la « littérature jeunesse ».

Les premiers considérés comme des êtres d’exception, jouissant de tous les menus avantages liés à leur statut.

Les seconds confinés dans l’accessoire et priés de régler selon leur bon vouloir quelques-uns de leurs problèmes d’intendance.

Ce qui relève du drolatique lorsqu’un écrivain appartenant au domaine de la « littérature générale » est convié à Montpellier en tant qu’écrivain relevant du domaine de la « littérature jeunesse ».

 

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