Bonnet blanc et blanc bonnet

Palavas !

Son Calamiteux Pouêtepouête !

Quelque peu secoué lors des élections municipales, à un point tel que les juges ont formulé des doutes quant à la sincérité du scrutin et ont donc décidé d’en annuler les résultats.

En conséquence de quoi, un troisième tour est organisé ce prochain dimanche.

L’affrontement fratricide entre le vieil autocrate et le jeune chiot que l’autre avait auparavant nourri en son sein.

Du pareil au même, bonnet blanc et blanc bonnet.

La droite mâtinée de populisme, si peu différente de l’autre droite, la plus extrême, la plus décomplexée.

Infantile et stupide d’affirmer comme je l’ai lu ici ou là que le jeune chiot même pas sevré offrirait une alternative crédible au vieil autocrate : ils sont faits du même bois et occupent les mêmes espaces politiques.

Donc un scrutin sans enjeu.

Que je mentionne tout de même puisque j’ai passé dix années de ma vie en cette cité mouroir où il ne se passe quasiment rien, si ce n’est l’érection frénétique de murailles de béton.

L’opposition en est réduite à faire de la figuration.

A moins que ne soit administrée la preuve ce dimanche que les électroniquantes machines à voter, contrôlées durant ce scrutin-ci par des gens impartiaux, étaient autrefois dotées de dons singuliers.

Ils furent 75 000 à braver la tempête.

75 000 militants encartés dans ce qui n’est plus du tout un parti socialiste.

Ils furent 45 000 (à vue de nez) qui conférèrent un blanc-seing à la clique pilotée par l’ancien Mnéfieux (placé lui-même sous la tutelle du Monarque et de son Grand-Chambellan).

Normal !

L’immense majorité des 45 000 non-socialistes est constituée d’individus en état de dépendance à l’égard de la machinerie solférinienne.

Il eut donc été naïf d’imaginer que le résultat puisse être d’une tout autre nature.

Sa Majesté François a tellement changé sa gauche à lui que sous son règne elle s’affirme désormais comme une annexe de la droite.

Bonnet blanc et blanc bonnet !