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7 mai 2015

Ectoplasmes

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Jean-Louis Roumégas de France n’a pas succombé aux délices de la Dolce Vita, ce dont je lui suis infiniment gré.

Bien que Verdouilleux, ce garçon fit honneur à la gauche, à la vraie gauche, celle qui n’obéit pas aux injonctions de l’Aventurier dont les froncements de sourcils ne font peur qu’aux infiniment petits, aux carriéristes sans avenir qui collent à ses basques avec la seule volonté de préserver leur sinécure.

Ceux-là en d’autres temps auraient voté les pleins pouvoirs à certain Maréchal.

Aujourd’hui, munis d’œillères, ils refusent de reconnaître la pire récession démocratique, celle qui remet en cause de manière si évidente la séparation des pouvoirs exécutif et législatif, que ce pays ait connu depuis soixante-dix ans.

Le clan de la peur et du renoncement l’emporte, pour le plus grand malheur du pays où le hasard me fit naître.

Ces ectoplasmes, qui seront les humiliés lors de la prochaine élection législative, s’essaient pour nombre d’entre eux à anticiper sur la débâcle.

Ils sont déjà nombreux, du moins si j’en crois ce que j’observe dans l’Hérault, à se bousculer auprès des instances dirigeantes du parti qui n’est plus du tout socialiste afin de figurer en position d’éligibles sur les listes que concocte leur moribonde formation.

Ils se prétendent Irremplaçables, les mieux à même, disent-ils, à être en mesure de rassembler un électorat qui ne croit plus en eux.

Un comble, non ?

Ils sont entrés dans la carrière et n’entendent plus en sortir.

Il ne reste donc qu’à celles et ceux qui réfutent le cumul des mandats et toutes les perversions annexes liées au système représentatif qu’une seule solution : leur botter le cul.

Je rêve…

En un début d’après-midi quasiment estival, fenêtres larges ouvertes, émerveillé par les trilles qu’un merle même pas moqueur ne cesse pas d’émettre sous l’abri d’une haie de lauriers roses…

Je rêve…

Je rêve que les milliers de salariés qu’AREVA a décidé de licencier s’en aillent botter le cul à la caste des Médéfieux dont le Monarque et son Avatar nous serinent sans cesse qu’elle n’a d’autre volonté que d’assurer notre commune prospérité.

Alors que la seule prospérité qu’elle garantit est celle de ceux qui s’empiffrent et se gavent sur la misère du monde.

Il suffit de tourner son regard en direction de Montbéliard et de Sochaux pour comprendre que cette caste-là n’a pas de morale, que sa cupidité fait injure aux damnés de la terre.

Mais s’il faut en croire les augures, nul n’étant en droit de contester sa légitimité non démocratique, son règne ne s’achèvera qu’au jour de la catastrophe finale.

Je conchie les augures, politotologues myopes et bègues, écoconomistes obèses et si pauvres d’esprit.

Le merle, lui, me chante le temps des cerises.

Il anticipe de quelques jours ou de quelques semaines.

Mais ses trilles me font chaud au cœur.

 

PS/ Le brave Kléber, président du Conseil Généreux héraultais (c’est plus joli, non, Conseil Généreux que Conseil départemental, ça chante mieux…), ce presque vieillard qui pneu à pneu sut gravir tous les échelons d’une carrière politique a priori aléatoire vient d’obtenir de ses pairs, toutes tendances politiques confondues, qu’ils se votassent une augmentation de 8% de leurs maigrelettes indemnités. Ce qui leur évitera d’être dans l’obligation de quémander quelques boîtes de conserve périmées auprès des Restos du Cœur et d’acheter deux ou trois nippes à deux francs six sous auprès du Secours Populaire.

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