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26 février 2015

Les Zanéantisseurs

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Le jeu de massacre continue.

Je pétitionne.

Contre les tueurs fous, dont ce Grand Métropolitain auquel j’eus la stupidité de confier mon suffrage.

La Chapelle Gely.

Le Festival Hybrides.

Rayés de la carte, de par le fait du Prince.

Cet ancien et fantomatique adjoint à la culture du temps où Hélène Mandroux occupait des fonctions qu’il avait promis, lui, durant sa campagne électorale, d’assumer à plein temps.

Devenu Grand Métropolitain, il élimine ce qui n’est pas à sa convenance.

Laquelle convenance ne parvient pas à dissimuler l’absence d’une vision de ce que pourrait et devrait être une politique culturelle qui puisse être à la hauteur des enjeux.

Il devient la référence en la matière.

D’autres potentats suivent son exemple et détruisent ce que des acteurs culturels mirent tant d’années à bâtir.

Convaincus qu’ils sont que la condamnation des processus de destruction ne débordera pas des cercles d’initiés, que le commun des électeurs ne leur reprochera pas d’avoir interrompu le versement de subventions à des structures qui « coûtent cher » à ces scrupuleux gestionnaires des deniers publics.

Donc je pétitionne.

Sans trop d’illusion sur la portée de mon engagement.

Le Grand Métropolitain et ses semblables sont peu sensibles à cette expression d’un mécontentement de type sectoriel.

Les contraindre au recul supposerait l’adoption d’une démarche d’une autre ampleur.

Une démarche politique.

Dont le point de départ consisterait à fédérer toutes les énergies, à regrouper tous les acteurs de l’action culturelle hors de la présence de tous les potentats et de leurs représentants.

Afin d’imaginer collectivement les fondements d’une politique culturelle qui soit enfin à la hauteur des enjeux.

Afin de préserver l’indépendance des acteurs culturels à l’égard des potentats.

Afin de les prémunir contre l’humiliation, celle-là même qui les conduits à quémander de maigres subsides auprès des potentats.

Afin de créer collectivement les rapports de force contraignant les potentats à prêter une oreille un peu plus attentive aux revendications à la fois communes et particulières.

La démarche pétitionnaire n’est qu’un point de départ qui n’offre qu’un seul avantage : se compter, identifier celles et ceux qui refusent la sujétion et la soumission au bon vouloir des potentats.

A partir de ce décompte, il importe de se rencontrer, d’ouvrir un débat approfondi, de formuler ensemble des propositions, d’informer l’opinion publique sur les enjeux, d’exercer une pression continue sur les potentats.

Voilà, me semble-t-il, l’urgence.

L’urgence face à cet anéantissement programmé.

Un anéantissement face auquel je ne peux me résoudre à n’être que le gentil pétitionnaire.

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