Centralisme démocratique?

A quand l’introduction dans les statuts du parti qui n’est plus socialiste du centralisme démocratique ?

L’interrogation n’est pas illégitime.

Le Grand Chambellan et son âme damnée, cette sorte de Beria qui prospéra sur le dos de la MNEF, en tireraient d’évidents bénéfices politiques.

Un commando de députés soumis aux ordres de leurs Maîtres, votant contre les intérêts du Peuple tous les reniements concoctés en parfaite symbiose avec le Monarque.

Des reîtres, des spadassins prêts à exterminer les englués dans des conceptions prétendument passéistes.

Le système monarchique instauré par Feu le Général aux bras si longs produit ses effets délétères.

Ce système ne peut survivre que s’il est placé sous la garde vigilante de cette engeance-là.

Un système en voie d’achèvement mais que ceux qui s’en nourrissent tentent de préserver.

Et qu’ils préserveront jusqu’à la catastrophe finale.

Une catastrophe dont je pressens l’imminence.

Ceux-là et tous ceux qui les ont précédés ont à ce point bafoué la démocratie que le Peuple qui est infiniment moins ignorant qu’ils ne le prétendent ressent l’urgent besoin de la rupture.

Sauf que les partis politiques dits institutionnels sont dans la totale incapacité de lui proposer les moyens de cette rupture.

En conséquence de quoi, le Peuple tourne ses regards en direction de celle qui feint de l’incarner la dite rupture.

Faute de perspective authentiquement républicaine, le Peuple consent à s’immerger dans les Marinasseries.

Le coup d’état est à ce point permanent que les pires aventures relèvent désormais de l’envisageable.

Sans que cela émeuvent ces partis rabougris prêts à accepter les plus honteux compromis.

Dont bien évidemment et en tout premier lieu le parti qui n’est plus socialiste.

Et comme il n’est en aucune façon de sauveur suprême sur le versant senestre de l’échiquier politique, je juge infantile et irresponsable le don de lui-même que prétend faire à la   nation celui dont les perspectives se limitent à l’horizon de l’an 2017.

Lorsque le Peuple au comble du désespoir sera convié à se doter d’un nouveau Monarque.