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19 février 2015

49 3

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François Hollande sur le 49-3 en 2006

 

Il l’avait dit.

Il l’avait même fort bien dit, en 2006, lorsque de Villepin usa du 49 3.

"Le 49-3 est une brutalité, le 49-3 est un déni de démocratie, le 49-3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire… »

Il n’est donc pas d’autre commentaire à greffer à cette appréciation-là.

Le même 49 3 dont font aujourd’hui usage le Monarque et son Grand Chambellan est bel et bien une brutalité, un déni de démocratie, une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire.

Merci François !

Merci pour cette condamnation formulée en un autrefois bien évidemment forclos aujourd’hui.

Je me reçois en pleine gueule l’outrage fait à la représentation parlementaire.

La phase quasiment ultime de ce qui n’est déjà plus la démocratie.

S’ouvrent grandes les portes aux portes flingues du néofascisme à la française auquel se rallieront tant et tant de ces hommes d’une droite qui n’est, à quelques exceptions près, évidemment pas républicaine.

Les portes du Pouvoir.

François, Manu et leur valetaille sont les fossoyeurs du socialisme.

François, Manu et leur valetaille sont les larbins des Maîtres du Grand Désordre Capitaliste.

Il n’est point ici, en France, de Syriza ou de Podemos qui soient en mesure de leur faire courber l’échine.

Une gauche éparpillée, une gauche atomisée persévère dans ses errements.

Le Monarque peut donc en toute impunité mépriser et éconduire celui auquel le Peuple grec a confié la responsabilité de gérer les affaires grecques.

Le Monarque peut donc en toute impunité continuer à faire les yeux doux à Angela et à s’agenouiller à côté d’elle pour réciter les versets d’une bible fort peu catholique, du moins aux yeux de ceux qui considèrent qu’un état civilisé n’a d’autre ambition que de protéger son propre Peuple.

Le Monarque a réussi à tant faire bouger la gauche qu’elle n’est désormais plus qu’un adjuvant de la droite.

Sa prétendue modernité tant exaltée par le Grand Chambellan ne suggère rien d’autre qu’un prodigieux retour en arrière, vers ces temps que chanta Brel lorsqu’il rendit hommage à Jaurès.

Dans leur projet, l’être humain n’est même plus réduit au rôle de producteur mais de serf taillable et corvéable à merci.

Puisque, pour leurs esprits bornés, il y va des intérêts exclusifs des Maîtres du Grand Désordre Capitaliste.

Les Marinasseries envahissent nos espaces.

A cause d’eux.

En raison des vents mauvais qu’ils font souffler sur notre malheureux pays.

 

A Voce Rivolta !

Jacques Brel - Jaurès [1977]

 

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