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5 février 2015

Néo-totalitarisme

BCE_2_mpi

 

 

 

 

 

 

 

Les charognards !

Ils n’ont pas le courage politique de s’acharner sur ce malheureux Peuple Grec qui vient de leur infliger un camouflet.

Angela, François et les autres.

Mielleux, presque repentis.

Simulant le respect du suffrage universel qui du côté d’Athènes a confié à des gens qui ne pensent pas comme eux les rênes du Pouvoir.

Mais fomentant dans le dos du Jeune et Avenant Leader les coups tordus dont ils espèrent qu’ils Le contraindront à rabaisser Son caquet puis à se résoudre à accepter les règles de leur jeu à Eux.

C’est donc, cette nuit, le « Patron » de la Banque Centrale Européenne qui a usé de la dague.

Plus de liquidités pour la Grèce.

Plus d’euros.

A prendre ou à laisser.

Ceci décrété par un organisme qui n’est indépendant que des Peuples Européens, puisqu’il fonctionne en parfaite harmonie avec les Maîtres du Grand Désordre Capitaliste.

Nul besoin de se justifier.

En la matière, la démocratie relève du superflu, de l’accessoire, voire même de l’inutile.

Pourquoi dès lors voter ?

Si ce n’est pour entretenir la fiction, certes imbécile, que les Politiques disposent du pouvoir de conduire les réformes voulues par le Peuple, par les Peuples.

L’effarante, la scandaleuse décision du « Patron » de la BCE démontre que ces Politiques-là ne sont que des agents d’exécution, des pantins, des faire-valoir.

Je persiste : un néo-totalitarisme se met progressivement en place sous couvert du respect de règles sur lesquelles les Peuples concernés n’ont jamais vraiment eu à se prononcer.

 

 

Au camarade socialiste qui m’interrogea hier sur ce que je ferais ce prochain dimanche dans l’éventualité où je résiderais dans la région de Montbéliard, je continue à répondre que je ne sais pas.

Je ne sais pas, car si je demeure un combattant résolu qui ne concédera rien au Front National, je sais aussi que si le candidat socialiste est élu, il s’installera aussitôt dans le suivisme, qu’il apportera son soutien à la politique néolibérale de son Maître à ne pas penser, l’Affligeant Monarque qui tant fit bouger « sa » gauche qu’aujourd’hui elle ne se différencie plus de la droite.

C’est-à-dire que si je participais ce prochain dimanche, du côté de Montbéliard, à l’élection de ce député-là, j’aurais le sentiment infiniment désagréable de donner, à ma modeste échelle, un coup d’accélérateur à la pourtant résistible ascension des forces que je suis censé combattre.

Cruel dilemme, non ?

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