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22 janvier 2015

Le Grand Pardon?

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Le Grand Métropolitain me devient insupportable.

A un point tel que je me botterais volontiers l’arrière-train si ma vieille carcasse était encore en mesure de réaliser une telle prouesse.

J’ai donc accordé mon suffrage à la pâle et parfois caricaturale copie de l’Immense Disparu.

Naïf au point de prendre pour argent comptant des promesses électorales qui insistaient sur l’urgence de la rupture et de l’instauration d’un nouveau mode de gouvernance.

M’exaspèrent en premier lieu les séances du conseil municipal tout autant que celles de ce qui est devenu depuis le début le début de cette année le conseil « métropolitain ».

Non point tant en raison du contenu des débats qui ne sont que ce que le Grand Métropolitain leur permet d’être.

Mais bel et bien dans le comportement de Phiphi, et en particulier son agressivité à l’égard de celles et ceux qui furent si longtemps ses amis politiques, sa morgue, sa suffisance.

Et ses ricanements.

Des ricanements incessants.

Dont je considère, vus de là où je les observe (sur l’écran de ma machinerie informatique) qu’ils expriment un peu plus que du mépris à l’égard de celles et ceux qui n’avaient point voulu reconnaître en lui le nouveau Guide Suprême.

M’indispose l’omniprésence déjà mentionnée dans plus plusieurs chroniquouillettes.

L’Omnipotent Potentat régente tout, ne concédant à ses adjoints que des rôles subalternes.

Ce qu’il résume dans une formule sans doute provocatrice mais ô combien révélatrice de son appétit immodéré pour le pouvoir : « Les élus se régalent avec moi, mais je suis adjoint à tout… »

Oui, cette phrase figure dans la gentillette interview que Phiphi concéda à une journaliste de la Gazette (et que l’hebdo publie ce jeudi 22 janvier).

Ca commence à faire un peu beaucoup.

D’autant plus que Phiphi qui n’en avait pipé mot durant sa campagne électorale passa très vite du stade de « maire de Montpellier à plein temps » à celui de Grand Métropolitain.

En attendant plus ?

C’est qu’il est pressé le bougre.

Et qu’il manifeste une féroce volonté de rattraper le temps perdu, lui que l’Immense Disparu puis Notre Hélène confinèrent si longtemps dans des fonctions indignes de l’immensité de ses talents.

Dans cette même et gentillette interview c’est cependant une autre phrase qui me mit hors de moi.

Evoquant plus que ne traitant des questions de la culture, le Grand Métropolitain revient sur deux personnalités du terroir dont il fit ses cibles préférées au printemps dernier : Henri Talvat, président de Cinemed et Jean-Paul Montanari, directeur de Montpellier Danse.

Toujours aussi cynique, Phiphi balance quelques phrases dont la brutalité devrait, à mes yeux, susciter les cris d’indignation de ceux auxquels elles s’adressent.

« Henri Talvat est l’ancien adjoint à la culture. C’est un personnage emblématique de la ville. Qu’il soit président, ça ne me gêne pas. D’ailleurs, je ne suis pas si dégueulasse ! J’ai pardonné à Henri Talvat et à Jean-Paul Montanari ! Vous savez pourquoi ? Henri Talvat, même s’il m’a craché dessus à un moment, c’est l’homme de la situation pour le cinéma. Jean-Paul Montanari, aussi, il a la compétence. Il me va. »

Il lui va !!!!!!!!!!!!!

Derrière les flatteries, l’outrage !

Beaucoup plus que je n’en puis supporter !

J’ai commis une grossière, une impardonnable erreur politique en accordant mon suffrage à celui qui a si habilement manœuvré pour devenir le Grand Métropolitain !

Il est des moments où la caricature me révulse.

Elle me révulse d’autant plus qu’à travers la gentillette interview, Phiphi confirme ce que son inertie et sa passivité laissèrent entrevoir à l’époque où Notre Hélène en fit son adjoint à la culture : cet homme-là n’a aucune vision politique en matière de culture.

Il se contente de gérer l’existant au gré de ses copinages tout autant que de ses inimitiés, peu soucieux par ailleurs d’établir un lien durable avec la multitude des acteurs qui confèrent à la ville de Montpellier sa véritable richesse (et sans lesquels les « institutionnels » se confronteraient très vite à l’ère de leur propre dépérissement).

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