Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
28 octobre 2014

Un gamin est mort

six_douze_mois_avec_sursis_pour_dix_gendarmes_mobiles_dargentan

 

 

 

 

 

 

Un gamin est mort.

Force est revenue à la Loi.

Puisque seule prévaut la prétendue légitimité de la violence dont l’Etat s’arroge l’usage exclusif.

Cet Etat a généré les falots individus qui se sont engouffrés dans les cénacles du Pouvoir, afin que rien ne change, si ce n’est ce qui va dans le sens des seuls intérêts du Grand Désordre Capitaliste.

Cette violence qui s’insinue partout, dans les moindres recoins d’une société atone, comme figée par la peur que les Puissants ont instillé en elle.

Bien évidemment sous ces parures singulières dont s’affuble la soldatesque que l’Etat rétribue pour qu’effectivement rien ne change.

Ces mécaniques parfaitement huilées dont les prérogatives n’ont d’autre objectif que d’étouffer les cris de l’indignation collective.

Ces robots masqués pour mieux dissimuler leur absence d’humanité.

Lorsque des citoyens s’essaient à exprimer leur incrédulité face à l’arbitraire perpétré par la clique des Enarchiants et de leurs affidés.

Un gamin est mort.

J’ai entendu les mots frelatés qui exprimaient une compassion de circonstance, des mots qui n’ont d’autre fonction de tenter, plus de quarante huit heures après le drame, de circonscrire le brasier.

Des mots si semblables à ceux que proférèrent en d’autres temps les Pasqua et consorts.

Cette similitude agit comme un révélateur, un de plus s’il en était encore besoin : la France est gouvernée par des hommes politiques de droite, des individus sans scrupule qui ont abusé le Peuple.

Un vrai gouvernement de gauche, lui, ne pourrait tolérer la mort d’un gamin d’à peine plus de vingt ans.

Un vrai gouvernement de gauche s’indignerait, se refuserait de ménager la chèvre et le chou.

Du côté d’Albi, les forces de la répression, forces aveugles inféodées à la machinerie étatique, ces forces-là n’avaient reçu d’autre mission que de terroriser.

Un gamin de vingt ans a payé de sa vie ce terrorisme dont les reflets sont destinés à soumettre le Peuple à l’arbitraire.

Oui, rien n’a changé, rien ne change.

Sous des habillages si peu différents, les deux partis hégémoniques mènent les mêmes politiques, en usant des mêmes moyens.

Mais par pitié, que ceux qui aujourd’hui occupent ce que les Médiatouilleurs appellent « les plus hautes fonctions », que cette engeance-là cesse de se prétendre socialiste, elle qui n’est qu’une copie conforme de la droite, nourrie d’une idéologie que rien ne différencie de celle qui sert de moteur à l’action politique conduite par la droite.

La violence terrorisante dont font usage le Monarque et ses Chambellans fait outrage à ce qu’exprima, voilà deux ans, la volonté populaire.

Le pays où je survis subit l’enlisement dans un système de type totalitaire qui n’ose pas se reconnaître comme tel, mais dont les symptômes transpirent à travers l’expression abrupte de la pensée unique, soit donc la négation même de la démocratie.

Un gamin d’à peine plus de vingt ans est mort.

Plus qu’affligeant, indigne de cette République qui agonise, Elle, dans une indifférence quasi généralisée.

 

A Voce Rivolta !

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité