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3 septembre 2014

Vivement la droite!

Vivement la droite !

N’importe lequel des prétendants, Alain ou Nicolas.

Je m’en contrefous.

La farce n’a que trop duré.

Mon suffrage en faveur de François n’impliquait pas un blanc-seing accordé à ca falot personnage.

Il exprima une condamnation sans aucune ambiguïté contre la politique réactionnaire conduite par Nicolas.

Mieux encore, il accorda du crédit à l’engagement formulé à haute et intelligible voix par l’auteur (méconnu) du « Changer la gauche » : engager le combat contre la finance.

De reniement en reniement, le Monarque n’a hélas pas cessé de mener une politique similaire, à quelques détails près, à celle que, dans l’hypothèse où il aurait été réélu, Nicolas aurait impulsé.

Je me sens trahi, floué, méprisé.

Trop c’est trop.

Alors oui, vivement la droite.

Que le pouvoir d’aujourd’hui soit balayé, emporté par un tsunami qui le réduise à néant.

De Valls en Macron, la coupe est pleine et le breuvage fort amer.

Faut-il épiloguer sur les récents propos tenus par ce fade sosie d’Yves Montand (dans le « Diable par la queue », cela ne s’invente pas !), cumulard invétéré et protecteur de prétendus socialistes héraultais gros mangeurs de pizzas ?

Cette chasse aux chômeurs dont le comique troupier entend se faire le héraut ?

En ressassant les arguments ignobles dont se délectèrent tant d’élus de la vraie droite avant lui.

Un socialiste, ça ?

Non : un valet des Médéfieux.

Un serviteur zélé des Affairistes qui trouve beaucoup plus commode de s’en prendre aux humbles plutôt qu’à la cohorte de ceux qui s’empiffrent sur le dos du monde du travail.

La clarification est nécessaire.

Il n’est pas d’autre solution, pour que les femmes et les hommes de gauche puissent encore rêver à un avenir de fraternité et de solidarité, d’éliminer au plus vite la cohorte des malfaisants qui font injure à Jaurès.

Donc, vivement la droite.

La droite qui mènera, à quelques nuances près (la vertu pédagogique de la répétition !), la même politique que celle qu’impose à notre commun pays un pouvoir qui a tout renié du socialisme.

Peut-être que nous retrouverons alors le goût pour l’indignation et le combat.

Peut-être que nous marcherons alors, côte-à-côte, dans les rues de nos cités respectives en entonnant, à l’unisson, « Le Chiffon rouge » ou je ne sais quelle vieille ritournelle.

Peut-être qu’émergera alors du magma social en fusion la nouvelle force politique qui refusera toute soumission au dogme capitaliste.

Donc, vivement la droite.

Avant que ne se produise la catastrophe finale, dans l’hypothèse funeste où le Monarque atteindrait la fin de son mandat : l’enlisement définitif de notre société dans les Marinasseries.

dvd-le-diable-par-la-queue

 

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