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31 juillet 2014

Jean Jaurès

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Jaurès.

Un jour de deuil dénaturé.

Bien évidemment par le ramassis des inféodés de la vieille droite franchouillarde, charognards qui n’en sont pas une indignité près, englués qu’ils sont dans leur idéologie maurassienne.

Mais aussi par ce falot personnage qui, voilà trente ans, proclama son intention de changer la gauche et qui, ayant accédé au statut de Monarque, atteint enfin son objectif en accélérant la liquidation de cette vieille machinerie politique qui n’est évidemment plus socialiste.

Sa prestation matutinale outrepasse, elle, l’indignité.

Elle ne fut rien d’autre qu’une triviale opération de communication.

Jaurès ne fut certes pas un socialiste parfait.

De par ses origines, autant bourgeoises que catholiques, de par sa culture, cet homme-là dut surmonter de nombreux obstacles pour devenir le militant de la paix.

Jaurès chercha longtemps sa voie.

Mais c’est bel et bien l’homme qui fustigea le capitalisme que Vilain assassina le 31 juillet 1914.

A l’orée de l’autre siècle, celui qui naquit en pays ouvrier , à Carmaux, écrivit ceci : « Tant que, dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possédera les grands moyens de production et d’échange, tant qu’elle possédera ainsi et gouvernera les autres hommes, tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi, qui est la concurrence illimitée, la lutte incessante pour la vie, le combat quotidien pour la fortune et le pouvoir ; tant que cela sera, toujours cette guerre politique, économique et sociale des classes entre elles, des individus entre eux, dans chaque nation, suscitera des guerres armées entre les peuples… »

Dans cette phrase s’expose la pensée aboutie de Jaurès.

Elle ne se dissimule évidemment pas dans ses tâtonnements de jeunesse, ceux parmi lesquels trifouillent tous les indignes afin de justifier leurs renoncements, leurs trahisons, leurs parjures.

Pour le reste, écoutez Brel.

Lui au moins est plus que fréquentable.

 

Jacques Brel - Jaurès [1977]

 

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