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Comédies
14 mai 2014

COMEDIE (165)

Serait-il à ce point inopportun ou malséant d’interpeller la nouvelle idole, Celui qui si (trop ?) souvent fait référence à l’Immense Disparu ?

Voilà que deux ou trois voix concordantes me suggèrent de laisser du temps au temps et d’accorder à Phiphi la latitude nécessaire à son accomplissement personnel en des fonctions que, somme toute, il découvre.

Mais c’est qu’en ma flagrante innocence, j’y ai cru, moi, aux nouvelles pratiques que celui qui jamais ne mentit comme un arracheur de dents annonça comme devant relever d’une rupture quasi immédiate.

L’interview publiée la semaine dernière dans la Gazette a d’ores et déjà refroidi mon enthousiasme initial.

Et cela, moins de deux mois après le scrutin !

Au cours de ce laps de temps durant lequel il étaut loisible d’engager et sur le fond et sur la forme les réformes promises.

D’ailleurs, et vous l’avez très probablement noté, j’ai pris le temps de saluer le retour en régie agglomérative de la gestion de l’eau.

Mais il m’avait semblé, à la lecture de la prose électorale de Phiphi, que s’amorcerait sous son règne une nouvelle façon d’exercer le pouvoir, d’une mise en mouvement de tous les talents, d’une interpellation citoyenne, d’une autre gouvernance.

Or, l’interview me renvoie aux temps les plus détestables du frêchisme, dans cette propension à tout concentrer autour de sa seule personne et donc d’induire que les partenaires ne sont, somme toute, que des commensaux.

Je le répète : j’en suis fortement dérangé.

Il est évident à mes yeux que sur les questions de la culture, Phiphi n’a pas délégué à l’adjoint (ou l’adjointe ?) qui fut pourtant élu à cette responsabilité-là.

Ce qui constitue non seulement une faute politique mais aussi révélateur du fait que, comme le dit le proverbe, « chassez le naturel, il revient au galop ».

L’exercice solitaire du pouvoir m’est insupportable.

Je n’ai pas apporté mon suffrage à Phiphi pour qu’il me fasse le coup du Georges bis.

J’attends un dialogue de tous les instants au sein d’espaces où les citoyens seront bien autre chose que des faire-valoir.

La sorte de frénésie qui semble s’emparer de l’Edile n’augure à mes yeux rien de bon.

Comme de passer, pour le projet de musée d’art moderne, des locaux de l’ancienne mairie à ceux de l’hôtel Montcalm.

Un projet comme celui-ci nécessite une réflexion approfondie.

La reproduction du modèle beaubourgeois ne peut constituer une fin en soi, sauf à vouloir enclore dans l’inertie les forces vives susceptibles d’en devenir le moteur.

Je ne me ressens donc d’aucun désir de laisser du temps au temps à notre vibrionnant Phiphi.

Du moins sur ces questions de méthode qui sont la pierre angulaire de l’exercice du pouvoir, solitaire ou partagé, ce sera selon.

maxi_10884

 

 

 

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