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19 avril 2014

Pourriture

Rien n’a changé.

La pourriture, la plus immonde des pourritures continue à se répandre au niveau le plus élevé de l’Etat.

Celle qui suinte le fric.

Voilà donc un Conseilleur en austérité, un quasi blanc bec hébergé en l’élyséenne demeure, un sale petit mec qui suggéra au Monarque de faire payer au Peuple la gestion erratique des affaires de l’Etat par la caste des Enarchiants et de foutre une paix Royale aux Médéfieux, voilà que ce freluquet se retrouve mis au pilori non seulement pour une sinistre affaire de conflit d’intérêt mais aussi pour son immodérée passion pour les belles choses.

Des pompes luxueuses qu’un probable smicard se voyait contraint de cirer dans le bureau du farfadet.

Des nectars exhumés des caves du Palais afin d’en jeter plein la vue à ses Hôtes.

L’avorton qui, devant eux, insinuait son tarin dans le verre qu’il avait longuement réchauffé au creux de sa main qui fut, et ce serait logique, manucurée.

Je n’invente rien.

Ou si peu.

A moins que Libé ne mente.

Combien sont-ils au sein de la machinerie étatique à vivre peu ou prou sur le modèle de ce Morelle, inconséquent avatar qui depuis vingt ans attend son heure, qui tisse des liens avec les uns ou les autres au gré des circonstances, qui flatte les plus puissants que lui et extermine les plus faibles ?

Un seul objectif : atteindre l’échelon le plus élevé au cœur même de cette machinerie étatique si corrompue.

Une caste qui ignore, qui méprise le Bien Public.

Le pire affront qui puisse être fait au Peuple.

 

Rien n’a changé.

Les Médiatouilleurs ont maintes fois reproduit l’affligeant cliché quadricomique.

french-prime-minister-valls-makes-a-statement-following-the-weekly-cabinet-meeting-at-the-elysee-palace-in-paris_4879333

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Grand Chambellan cause.

Martial.

L’Arbre de Noël tâte les poches où il pense avoir égaré ses boules Quies.

La Branchue arrache un lambeau de peau au pouce de sa main gauche tout en observant le bout de ses pompes (elle ignore qu’en entrant ce matin-là à l’Elysée, son pied gauche avec écrasé un minuscule étron abandonné sur le pavé par le camarade Morelle).

Marisolfège égrène en sa tête qu’elle a bien faite trois ou quatre notes d’une musique militaire, ce qui paraît-il est bon pour la santé.

Quant au quatrième, celui qui pense géométriquement qu’il fait l’affaire, il semble se demander ce qu’il fout là.

Il n’a pas tort.

Voilà le type même du cliché qui eut fait l’affaire de n’importe quel Beria.

Les photos d’où disparaissaient, au gré des desiderata du Prince, les bannis.

D’ailleurs, je me demande s’il n’existe pas dans notre monde d’aujourd’hui, apparemment si policé, des Beria capables d’user sans vergogne de telles méthodes.

Le Grand Chambellan, par exemple ?

 

 

C’est touchant/émouvant leur socialisme, non ?

Il est grand temps que nous leur confisquions ce mot, nous, le Peuple. Dans l’éventualité où, bien évidemment, nous aurions toujours en nous le désir d’inventer un monde un peu meilleur.

 

A Voce Rivolta !

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