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Comédies
17 avril 2014

COMEDIE (161)

Tiens, tiens…..

Libé nous donne enfin des nouvelles du Pizzaïophage…

Toujours sénateur et vice-président du conseil régional ce fringant garçon !

Par ailleurs, grand voyageur.

Quelque chose de normal pour un ancien cheminot qui occupa à la SNCF des fonctions un peu moins remarquées que celles qui lui sont aujourd’hui dévolues.

Guichetier, je crois.

Ce qui, à force de délivrer à des inconnus moult billets pour des destinations parfois lointaines, suscita en lui une sorte de vocation.

D’autant qu’il n’avait pas encore quarante ans lorsque l’Imperator jeta son dévolu sur lui et qu’il devint le Grand Chef des socialistes héraultais.

Nul n’ignore que les voyages forment la jeunesse.

Donc devenu député européen, le Pizzaïophage a beaucoup voyagé.

Strasbourg et Bruxelles, ce qui est a priori normal pour un député européen, mais aussi Prague, Marrakech, Budapest et Malte (dixit Libé).

Aux frais du parlement européen, soit donc un peu de nous-mêmes.

Mais aussi et parfois pour les mêmes voyages, aux frais de la fédération socialiste de l’Hérault.

Comme une sorte de double remboursement, mais à l’insu du plein gré d’un parlementaire dévoué au Bien Public.

Bon.

L’information judiciaire piétine.

Mais je ne doute pas qu’elle aboutisse un jour.

Pour les autres péripéties, il vous est loisible de vous procurer Libé, le quotidien de gauche nostalgique de la guerre froide et qui réussit l’exploit insensé de confier une tribune prétendument libre à une vieille ganache militaire.

 

 

 

 

Toujours dans la même édition de Libé, Antoine Guiral a obtenu l’autorisation de publier une tribune libre : « Montpellier fait sa révolution ».

Il y va fort, l’Antoine !

D’abord en mettant au même niveau le modèle grenoblois et le modèle montpelliérain.

Alors même que les différences sont notables.

A Grenoble, c’est une alliance entre les Verdouilleux et les Mélanchonistes qui a pris le pas sur les représentants de l’anachronique machinerie socialiste.

A Montpellier, au contraire, s’affrontèrent deux frères ennemis : le candidat officiel de l’anachronique machinerie socialiste et le dissident mais ami du Vallsouilleur.

D’un côté donc, des partis alliés contre un parti moribond.

De l’autre, deux hommes du même bord mais aux trajectoires différentes.

Nuance….

Quant à la révolution ?

Laissons du temps au temps afin d’être en mesure d’apprécier à leur juste valeur les évolutions en cours.

Si j’accepte d’accorder un peu de crédit à Phiphi, je suis très loin de partager l’enthousiasme d’Antoine.

Phiphi dispose de tant de liens occultes en cette bonne ville de Montpellier que toutes les hypothèses restent crédibles à mes yeux.

Nous venons déjà de vivre l’épisode du maire à plein temps de la campagne des élections municipales qui se transforme du jour au lendemain en Grand Manitou à double casquette.

Et puis, l’élection de Phiphi n’a pas résulté d’un raz-de-marée.

Quatre électeurs inscrits sur dix n’ont pas participé au scrutin.

Une donnée qui, je me répète, relativise son succès.

D’autant qu’un nombre non négligeable de celles et ceux qui lui accordèrent leur suffrage manifestèrent d’abord et avant tout leur refus de voir l’Autre, l’Illimitable, s’installer sur le Trône.

Donc attendre.

Observer avec attention.

S’assumer pleinement citoyen.

Mais ne surtout pas conférer aux discours des vertus qui leur sont de toute évidence étrangères.

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