Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
13 mars 2014

COMEDIE (149)

Le sieur Altrad tape désormais du poing sur la table.

Après avoir toquetoqué à la porte du Transitoire qui lui infligea en termes policés une fin de non-recevoir, le voici qui s’annonce prêt à construire « son » enceinte sportive.

Soit donc un stade.

A son nom à lui.

Le nom d’un homme qui a plutôt bien réussi dans le petit monde fermé des Médéfieux.

Un homme à qui je dis : « Chiche ! Vas-y, mon petit ! »

Oui !

Qu’il se le bâtisse son stade !

Mais surtout qu’il nous foute très vite la paix !

Je suis en effet du côté de ceux qu’insupportent les sommes folles versées par nos collectivités territoriales à des clubs sportifs dits de haut niveau.

Le Transitoire pourrait faire preuve d’exemplarité et révéler à ses mandants le montant global des subventions versées à ces clubs-là.

De même qu’il devrait faire usage de sa calculette pour nous indiquer le coût précis des aides indirectes.

Et puis, combien ont coûté et combien coûteront les réhabilitations et remises en état successives du stade de la Mosson ?

Alors que le Transitoire mégote par ailleurs sur le coût des ZAT.

Mais que Loulou, son indéfectible soutien, reçoit de l’argent pour les cavalcades de ses danseuses légères et par le truchement des subventions et par celui du ramassage des ordures ménagères dont quelques-uns ont fini par oublier qu’il était un service public.

Alors oui !

« Chiche ! Vas-y mon petit ! Construis le stade qui portera ton nom ! »

Altrad le sien.

Loulou le sien.

Chacun exhibant sa réussite, mais en usant de son fric à lui.

Ce qui devrait être de règle dans la société des Médéfieux !

 

 

 

Le Ratatinable s’emporte !

D’ignobles voyous lui ont bastonné, à la Paillade s’il vous plaît, l’une de ses colistières.

Oui, vous lisez bien : à la Paillade.

Puisqu’il n’y a qu’à la Paillade que de telles abominations puissent être perpétrées.

D’ailleurs, les Marinasseux ne disent rien d’autre que cela.

En usant d’un vocabulaire aux étranges similitudes.

L’élan oratoire du Ratatinable fut d’une telle ampleur que cet exceptionnel praticien parvint, dans sa diatribe, à évoquer les Mânes de l’Immense Disparu.

Sans que les aphtes ne se mettent à pulluler entre sa langue et son palais.

Mais au fait ?

A qui profite le crime ?

 

 

 

Il existe, paraît-il, un Parti Ouvrier Indépendant.

Si, c’est vrai.

Mais je m’interroge : indépendant de quoi ?

Tonton Léon a peut-être une petite idée sur cette question-là.

(Ah ! Toutes les chapelles qui vouent un culte idôlatrique à Tonton Léon ! Qui s’en disputent les reliques ! Un tibia par ci ! Un humérus par là !)

 

 

 

 

L’aveu.

L’aveu de ce qu’est devenu le parti du Monarque.

Consigné dans l’un des torche-cul gratuit.

« Je dois tout au PS ».

Soit donc la dépendance reconnue à l’égard de la Machinerie.

(Dépendance et non addiction !)

Soit donc l’accompagnement aveugle dans ses dérives, dans ses renoncements, dans ses trahisons.

Dites-moi, Vignal, qu’avez-vous d’ores et déjà fait de votre mandat de député pour que soit conduite à son terme, et dans l’intérêt même du Peuple, la guerre contre la Finance ?

Votre dette ne relèverait-elle que de la triviale reconnaissance du ventre ?

 

 

 

 

Les torche-culs sont des outils dont se sont doté les Médéfieux pour intoxiquer un peu plus l’opinion publique.

Aujourd’hui, ils accumulent les louanges à l’égard de la vieille canaille vaticancaneuse.

Ah le brave, l’honnête homme !

Ce muet du sérail dont les silences retentissent (si vous m’autorisez le recours à cette image) encore dans les geôles où, du côté de Buenos-

Aires, la soldatesque argentine torturait et massacrait ce qu’il était convenu d’appeler des démocrates.

Parmi lesquels des catholiques bon teint.

Celui-ci qui n’était alors qu’un évêque ne leva pas le doigt.

Celui qui n’était alors qu’un évêque ne broncha pas.

Mais ses immenses vertus humaines feront tout de même de lui, au lendemain de sa mort, un canonisable !

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité