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Comédies
26 février 2014

COMEDIE (142)

Rien à redire : notre Opéra (celui de la Comédie) a de la gueule.

A une toute petite nuance près.

Mieux vaut réserver ses places assez longtemps à l’avance si l’on veut s’éviter d’occuper des sièges à partir desquels la vision du spectacle devient aléatoire.

Ce qui m’est arrivé récemment.

Rangée « Q », siège 19.

Le spectacle m’est parvenu par bribes, au beau milieu d’une forêt de têtes mouvantes.

Tout autant que le fut la mienne.

Puisque, pour entrapercevoir ce qui se passait sur scène, il ne me fut pas d’autre recours que d’opérer d’incessants mouvements plus ou moins bien harmonisés avec ceux produits par les occupants des sièges des rangées « O » et « P ».

Soit donc, et à l’issue de la représentation, une torticolaison qui nécessita le recours à des antalgiques et des anti-inflammatoires.

D’où un surcoût que je n’avais pas inscrit à mon budget initial.

Un budget certes modeste, en raison des réductions que ma valurent mon appartenance à la glorieuse tribu des agglomératifs montpelliérains et la possession d’une carte Agora Quatrième âge.

Mais tout de même.

(Je ne mentionne ni le titre du spectacle ni la date de la représentation car, paraît-il, les Civitassiens Frontilleux mèneraient la chasse à l’encontre de celles et ceux qui se hasarderaient à promouvoir une œuvre éminemment obscène, celle que je ne vis que de manière parcellaire….)

 

 

 

Station Comédie.

10h15.

La meute est au grand complet.

La meute se rue vers les portes de la rame qui s’immobilise.

N’hésitant même pas à bousculer le vieillard dont les bras sont chargés de ses emplettes quotidiennes.

La chasse aux sauvageons mauvais payeurs est ouverte.

Fort bien.

Station Comédie.

23h15.

La meute est au chenil.

La rame s’arrête.

Dès l’ouverture des portes, s’exhalent d’intempestives fragrances macdonaldiennes.

Le sol est jonché de pourritures aux origines douteuses.

Prédominent toutefois les torche-cul gratuits, amassés en couches successives qui évoquent une actualité forclose.

Embocalisé, le pilote n’entend rien, le pilote ne voit rien.

Pas même la fumée d’une cigarette jointouilleuse.

Un jour ordinaire à la TAM.

Pendant que l’Illimitable jure ses grands dieux sur les tréteaux électoraux qu’avec lui (et son ami Loulou), la propreté sera rendue à cette bonne ville de Montpellier laissée à l’abandon par une Inconséquente désormais missionnée par le Muguet Nantais.

 

 

 

Alors, notre Hélène ?

Quoi que ça fait de bizouiller le visage momifié d’un Biteulse ?

Promis, juré : j’irai voir l’exposition des photos des Icônes.

Sans grande envie.

Juste pour me faire une idée.

 

 

 

Et les zélections, me direz-vous ?

La sinistrose me guette.

Je m’en préserve en abusant d’exaltantes lectures dont je rendrai compte au cours des prochains jours.

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