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Comédies
11 février 2014

COMEDIE (139)

Le Lapin de Garenne échappé de la garrigue qui cerne Cournonsec souffrirait, selon les Sondouilleurs, d’un déficit d’image.

Et cela en dépit de l’exceptionnel travail réalisé par ses conseillers en communication qui brossèrent de lui le portrait flatteur de l’Illimitable enfin capable d’assurer la très provisoire succession de Celui dont la poigne de fer a laissé d’indélébiles traces parmi les vieux chevaux de labour qui oeuvrèrent au service de l’Imperator.

Mais voilà qu’un intrus s’en vient jeter un voile d’ombre sur la campagne de Celui dont personne n’a vraiment envie.

Un individu pas très fréquentable pour qui ne croit pas aux prétendues valeurs du capitalisme.

Mais quelqu’un qui s’est doté de son pré carré en s’assurant le pouvoir sur le club de rugby et en embauchant une bande de déménageurs, des garçons auxquels il a confié la mission de remporter le plus vite possible le titre de champions de France de ce sport si particulièrement viril.

Recrutés à coups de millions d’euros ces gentils garçons.

Eux qui évoluent dans un stade payé par les contribuables.

A l’instar des danseuses légères embauchées, elles, par Loulou.

(Qui évoluent dans un autre stade à l’herbe à peine plus verte mais guère plus parfumée que l’autre.)

C’est que le sport dit de haut niveau occupe une place d’exception à Montpellier.

Donc le capitaine d’industrie (et écrivain assez vain à ses heures) vient de balancer une volée de pavés dans la vitrine électorale de l’Illimitable.

Afin sans doute de protester contre le peu de considération que lui accorde le Lapin de Garenne échappé de la garrigue qui cerne Cournonsec.

Afin de faire comprendre à l’Illimitable qu’il lui faut raquer dare-dare une quantité non négligeable d’euros s’il ne veut pas assister à l’anéantissement du club de rugby ce qui, bien évidemment, nuirait à son image de possible (plus que probable) monarque de transition.

Après que ce fussent étripés dans un passé pas si lointain que cela les amis de Dédé la Science (récemment converti, lui aussi, au mourisme) et ceux de l’Imperator.

Pas de quoi donner de l’élan au Ratatinable qui peine à survoler des pâquerettes qui surabondent en cette saison qui n’est pourtant pas encore le printemps.

Mais une menace qui génère comme de l’inquiétude au sein du clan dont Fifille est devenue, de par son statut de directrice de campagne, une sorte d’image emblématique.

Laquelle, toutefois, n’est pas encore celle de l’Icône.

Pendant ce temps, et s’il faut en croire les Sondouilleurs, Phiphi tirerait, lui, quelques marrons du feu.

Ce que prétendent les Ifopistes dont les méthodes d’investigation soulèvent toutefois bien des interrogations.

Phiphi qui tracerait à grands traits un dessein pour une ville dont les problèmes sont loin de se réduire à ceux d’une propreté fort relative.

Laquelle propreté relève d’un ami de l’Illimitable, cette caution de droite si richement rétribuée par les contribuables pour rendre les rues de la cité un peu plus fréquentables.

Oui, mais voilà que j’oubliais les danseuses légères et leurs berlines de grand luxe…..

Le petit supplément d’âme de Loulou…

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