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Comédies
29 novembre 2013

COMEDIE (131)

Mon analyse s’avère donc erronée.

Phiphi est bel et bien candidat à la succession de l’Immense Disparu.

Il l’a annoncé voilà deux ou trois jours dans cette brasserie montpelliéraine où il m’advenait de temps à autre de déguster une vraie andouillette, grillée de bien belle façon (mais malheureusement accompagnée de frites surgelées).

Contre l’avis du Grand Chef des Argousins ?

Je n’en suis pas certain.

Les Solférinistes se livrent à tant et tant de sordides calculs que toutes les hypothèses sont plausibles.

Et les ambitions du Grand Chef des Argousins sont à ce point démesurées qu’il est légitime de lui prêter toutes ces brutusseries qui font les délices des commères et des politotologues.

 

 

 

Sinon ?

Quelques socialistes du cru (militants ? mercenaires ?) me mettent en demeure d’apporter mon suffrage à l’Illimitable.

Ils évoquent pour ce faire les risques que feraient courir à la gauche les candidatures dissidentes.

N’est-on pas, du côté de Matignon et du Muguet Nantais, en train d’essayer d’acheter le silence de notre Hélène en lui confiant une mission nationale fort accessoire ?

C’est dire combien sont vives les inquiétudes !

Concernant l’Illimitable, il incarne à mes yeux l’homme de droite ayant endossé la traditionnelle tenue de camouflage, celle dont se parent les irréductibles adeptes des préceptes édictés par l’homme de ce mémorable opuscule que fut « Changer la gauche ».

J’ai trois bonnes raisons pour ne pas voter en faveur de l’Illimitable.

1)   Ce quasi inconnu s’est construit une très incertaine notoriété en abusant de l’argent public qu’il dépensa sans trop compter lors de la campagne promotionnelle au cours de laquelle il devint l’Illimitable.

2)   Cet individu, inféodé à des intérêts qui ne sont pas ceux de ses mandants, a interdit aux électrices et aux électeurs de se prononcer sur le mode de la gestion de l’eau en faisant voter par une assemblée qui n’a strictement rien de démocratique (puisque non élue au suffrage universel) le renouvellement de la gestion de la concession à Veolia.

3)   Ce personnage sans charisme ni imagination est soutenu par un quarteron de vieilles choses réactionnaires dont le fleuron n’est rien d’autre que Celui qui prospère sur nos amas de détritus.

Trois bonnes raisons donc pour ne perpétuer un système dont je réitère qu’il est aujourd’hui à bout de souffle.

Même si plane au-dessus de lui l’ombre de Fifille.

L’Illimitable n’incarne évidemment pas la gauche.

L’Illimitable n’est évidemment pas socialiste.

Il n’est que l’ultime avatar d’une machinerie qui a fait son temps, la machinerie qui fut celle que conçut pour son usage exclusif l’Immense Disparu.

Lui demander, à cette machinerie, de tracer les sillons de l’avenir relève au mieux de la gageure et au pire de la crétinerie politique.

 

 

 

Un bref Gazouillis évoque les tourments dont souffre Michel Passet, Grand Manitou Départemental du PCF.

Un Gazouillis qui prétend que ce garçon fut membre du comité central de l’ex grand parti de la classe ouvrière.

Ce qui (et sauf erreur de ma part) relève de l’inexactitude.

Michel Passet oeuvra bel et bien place du colonel Fabien, au troisième étage de l’immeuble conçu par Niemeyer.

Il oeuvra au sein de l’équipe que dirigeait Pierre Juquin, équipe qui avait en charge ce qu’autrefois les vieux bolcheviques appelaient la propagande.

Là où je l’ai fréquenté , en ces années où Georges Marchais amorça de bien belle manière l’inexorable déclin du PCF.

Mais à ma connaissance, Michel Passet ne fut jamais élu par ses pairs au comité central, instance dirigeante de ce parti.

Michel Passet fut collaborateur du comité central, soit donc salarié du parti.

Puis il s’en vint dans l’Hérault accomplir l’autre versant de sa destinée personnelle.

Aujourd’hui, vieux communiste blanchi sous le harnais.

Quasiment permanent à vie.

Figurant parmi les élus de la ville sous l’intitulé de « technicien ».

Ce qui ne mange évidemment pas de pain.

Michel Passet ne fut jamais « rénovateur » dans une fédération, celle de l’Hérault, où les amis de Pierre Juquin furent à ce point nombreux qu’aujourd’hui encore l’exceptionnel biographe d’Aragon s’y retrouve un peu comme chez lui.

 

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