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Comédies
3 juin 2013

COMEDIE (116)

C’est une histoire de Meunier.

Un Meunier qui point ne s’assoupit.

Un Meunier en éveil.

Ca existe, quoique prétende la chanson.

Et ce Meunier-là, au premier dimanche de l’été, s’essaya à bouter hors de la bonne ville de Lattes quelques Inconvenants désireux d’immobiliser roulottes et chevaux sur l’un de ces espaces inoccupés qui suintent l’ennui.

Deux cents roulottes et chevaux, soit donc l’équivalent d’un petit village.

Un tout petit village à la périphérie de la ville qui se caractérise par sa somnolente moyenneté.

Des Malvenus.

Des Inconvenants.

Des Indésirables.

En son for passablement intérieur, le sang du Meunier ne fit qu’un tour.

D’où sa tentative de boutaison.

Celle perpétrée par un Meunier en colère.

Qui daigne certes offrir quelques espaces à ceux-là qui dans le langage officiel se rangent dans la sous-catégorie des « gens du voyage ».

Mais un village, et des chevaux qui crottinent, des enfants qui sucent des bonbons, des mamans qui cuisinent et des papas qui, selon la légende, volent poules et lapins.

Donc fort colère le Meunier.

A ce point fort colère que son moulin interne s’accéléra et tourna si vite et si fort que le dit Meunier en perdit la raison.

A un point tel qu’il en oublia les lois et les règles qui prévalent d’ordinaire au sein de la République.

Ce qui conduisit les Argousins à l’embarquer.

Comme, et en d’autres circonstances, ils eussent embarqué un vulgaire voleur de dindons.

« Trouble à l’ordre public », décréta le Chef des Argousins.

Lequel Chef, manu militari, le conduisit jusqu’au bureau de la sous-préfète qui, et bien que l’évènement se déroula un dimanche, n’errait ni dans les champs ni parmi les étangs où hérons et cigognes ne sont considérés ni comme des Malvenus ni comme des Indésirables.

Force est revenue à la Loi.

Ce qui est éminemment républicain.

Je pose tout de même une question à madame la sous-préfète.

Car cet évènement lattouilleux n’est que l’antépénultième répétition d’évènements similaires.

Comme en la bonne ville de Palavas où, voilà quelques années de cela, d’autres gens du voyage furent interdits de séjour par Celui dont le règne s’éternise sur cette station où tout n’est que luxe, calme et volupté.

Le Calamiteux Pouêtepouête résista toute une nuit durant aux injonctions du représentant de l’état avant de capituler, au beau milieu du jour suivant, et de signer le document reconnaissant cette capitulation sur le capot d’un véhicule de la Maréchaussée.

Pourquoi ?

Pourquoi donc les communes de l’Agglomération de Montpellier ne se sont-elles toujours pas mises en conformité avec la Loi pour l’accueil des gens du voyage ?

L’Etat fait-il le nécessaire pour que cette loi s’applique dans les délais les plus brefs ?

Son inertie ne génère-t-elle pas ces actes imbéciles perpétrés hier par le Calamiteux Pouêtepouête palavasien et ce dimanche par le Meunier lattouilleux ?

 

(Pour l’épisode palavasien, voir mon blog http://palavazouilleux.canalblog.com )

(Dans la case « Recherche », taper « gens du voyage ».)

 

 

 

 

 

 

Je méaculpate.

Vignal n’a pas plongé du côté droit.

Là où Phiphi place en général son ballon.

Vignal Patrick, comme de bien entendu.

Vignal s’est contenté de tendre la jambe droite vers le centre droit, soit donc du côté où l’Illimitable pénaltytionne.

Mollement, comme de bien entendu.

 

 

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