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Comédies
21 mai 2013

COMEDIE (113)

Vendredi 17 mai.

10 heures.

Les cow-boys font respecter la loi sur le quai de la station Comédie.

Le tram s’immobilise.

Les passagers sont filtrés puis contrôlés.

Les cow-boys verbalisent selon des modalités édictées par les Grands Chefs Tamistes.

A savoir : les quelques irrespectueux à l’égard de cette loi.

Une action qui demande du temps.

La rame est donc immobilisée.

Puisqu’il faut bien que force revienne à la loi.

Tandis que les usagers qui, comme le précisait l’un des cow-boys, sont « en règle » se voient dans l’obligation de prendre leur mal en patience.

Curieuses pratiques.

Les Grands Chefs Tamistes n’ont d’autre politique que celle qui relève du tout répressif.

Alors même qu’à l’intérieur de la rame, les incivilités « ordinaires » ne sont point blâmées.

Rame poubelle où les déchets, dont de nombreux torche-cul gratuits, jonchent le sol, où des sauvageons de tous âges essuient les semelles de leurs godasses sur les banquettes.

Politique imbécile, qui ignore la pédagogie et le travail de conviction.

Politique sans aucun doute coûteuse, mais si conforme à l’air du temps.

Ce que confirment de récentes observations.

Samedi 18 mai.

18 heures 30.

Direction Lattes, ligne 3.

D’aimables sauvageons ou de vieux cochons ont répandu je ne sais trop quel liquide sur trois sièges.

Imbibation garantie pour icelui ou icelle qui déposera son fessier sur ces sièges-là.

Nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai.

0 heure 50.

Ligne 2, direction Vincent de Jédas.

Des festoyeurs se sont livrés à de copieuses agapes dans l’espace où j’ai souhaité m’installer.

Un espace qu’ils ont déserté.

Les déchets jonchent non seulement le sol mais aussi les banquettes et leurs parties adjacentes.

Des relents de frites trop cuites, de bidoches mi-vache mi-cheval, de bibines chimiquement impures.

En mon for très intérieur, je plains celles ou ceux qui seront dans l’obligation d’assurer le nettoyage.

Pas le moindre cow-boy en vue.

La répression se contingente.

Lundi 20 mai.

10 heures 30.

Ligne 2, direction Sabine le Lac.

Une tétonnante jouvencelle s’installe dans ma proximité et dépose illico ses deux jolis petons chaussés sur la banquette.

Je repousse les deux petons d’une main non conciliante.

La jouvencelle s’insurge.

Elle effectue une seconde tentative que repousse illico ma main droite toujours aussi peu conciliante.

La jouvencelle s’essaie à bafouiller une quelconque injure : mes yeux revolvers l’en dissuadent.

Elle abdique et s’en va s’installer, debout, derrière la cabine de pilotage.

Où je l’entends ronchonner d’infantiles insanités.

Inaudibles des cow-boys qui pentecôtent dans de lointaines contrées.

Mardi 21 mai.

8 heures 30.

Ligne 2, station Condamine.

De tonitruants militants d’une cause indéterminable ont détruit une partie de l’abri sous lequel, en temps ordinaire, il est si malaisé de se protéger des intempéries.

Visiblement, les cow-boys n’ont rien remarqué.

L’usager contemple les dégâts.

 

 

 

L’Illimitable est omniprésent.

Un jour dans l’un des torche-cul gratuits pour le compte duquel il récite avec application la leçon qui lui fut enseignée par ces coquins de communicants rétribués avec l’argent de la collectivité agglomérative ?

Donc par les contribuables. 

Les autres jours dans les publications « gratuites » élaborées par les mêmes coquins de communicants.

Un coup de vert par ci.

Un zeste de culture par là.

J’aurai toutefois appris que l’Illimitable a un ADN.

Et que cet ADN-là fleure bon l’écoute et le respect.

Ce qui, de ce côté-là, ne coûte rien.

Ou si peu.

 

 

Grâce lui soit tout de même rendue à l’Illimitable : il annonce dans l’édition de mai 2013 du magazine de l’Agglo qu’il se prépare un avenir du râble.

Sa façon à lui d’évoquer un intense travail de musculation nécessaire à qui veut améliorer sa vélocité.

Dans l’éventualité, bien évidemment, où il se verrait contraint de se rapatrier de toute urgence à Cournonsec.

 

 

 

L’Illimitable endosse les frusques du Magicien.

Du Magicien d’Oz.

Qui réinvente la ville à la campagne.

Sous le slogan « Montpellier Nature Urbaine ».

Un tour de passe-passe ??????

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