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Comédies
24 avril 2013

COMEDIE (111)

Un rapide coup de chapeau à notre Hélène.

Dans cette affaire du mariage pour tous, notre toujours maire fit preuve d’une belle, d’une louable, d’une courageuse constance.

Alors que tant d’autres se tenaient sur une prudente réserve qui témoigna pour le moins des formes les plus rudimentaires de l’opportunisme.

(Dont cet Illimitable que les organisateurs du rassemblement de celles et ceux qui militèrent pour cette cause-là installèrent, mardi soir, à la droite de notre Hélène, ce qui n’eut sans doute pas l’heur de lui convenir au Tout Petit Bonhomme, mine défaite et visage renfrogné puisque privé de cette parole que s’arrogent ceux qui n’ont de cesse de courir aux trousses de la victoire.)

 

 

 

Comment ne point s’indigner au terme de la lecture de la missive libellée par le Calamiteux Pouêtepouête qui depuis 25 ans règne sur Palavas ?

Certes, je me dois de reconnaître que François le Débonnaire l’avait inspiré, quelques mois plus tôt, lorsque Notre Bon Roi, à propos du mariage pour tous, avait évoqué l’éventualité d’une sorte de clause de conscience que les maires, en désaccord avec la loi, auraient pu faire jouer.

Mais le Calamiteux Pouêtepouête, dans les quelques paragraphes qu’il a commis, atteint à l’ignoble.

Ce qui ne me surprend pas, moi qui vécus dix longues années dans sa proximité géographique.

Cet homme-là illustre de manière saisissante l’antinomie qui n’est pas nouvelle entre droite (politique) et république.

La droite n’est républicaine que par obligation, mais non par vocation.

Et le Calamiteux Pouêtepouête, lui, qui ne dissimule même pas ses affinités électives avec la droite extrême, crache sans vergogne sur des valeurs communes dont je crains qu’il ne soit autorisé à participer d’ici peu à leur éradication définitive.

Tant il souffle de vents mauvais du côté senestre.

 

 

 

 

Et un Irremplaçable de plus !

Vignal.

Non point feu le gardien volant.

Mais Patrick.

Autre enfant du sérail, nourri aux généreuses mamelles du socialisme héraultais autrefois placé sous la férule de l’Immense Disparu.

Aujourd’hui député, porté jusqu’au Palais Bourbon par la vague rose du printemps 2012.

Tous les postes l’intéressent.

Dans la perspective des prochaines élections municipales, bien sûr.

Jusqu’au poste de maire, « auteur-interprète de (son) propre projet ».

Projet dont ce ceinture noire 4° dan de judo ne dit mot.

Normal : au sein du sérail, il n’était question que de stratégie.

Donc le familier des tatamis n’évoque que la cuisine politicienne.

Un coup de griffe sur la fesse droite de notre Hélène.

D’anodines suggestions sur ce que ce brave garçon appelle le « Montpellier intime ».

Et un clin d’œil appuyé en direction de Phiphi, comparse en compagnie duquel il vécut des jours incandescents sous le règne de l’Immense Disparu.

Heureux encore que parmi quelques confidences, il parvienne à glisser ce « j’ai pris conscience que nous ne sommes que de passage » !

A l’allure où vont les choses, son passage à lui pourrait bien ressembler à celui d’un météore.

Et cela par la vertu de l’inconsistante autant qu’incohérente action de François le Débonnaire, Roi d’une raie publique qui part à vau-l’eau et qui, selon toute probabilité, sera la cause majeure d’un désastre, une sorte de Bérézina électorale lors des municipales de 2014.

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