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Comédies
5 novembre 2012

COMEDIE (94)

Not’ ch’tio Bourquin, not’ p’tit pouchin, not’ gros rojin vient de se voir confirmée par la cour d’appel de Bordeaux sa condamnation : deux mois de prison pour favoritisme.

Favoritisme, en 1999, dans l’attribution du marché de la communication du Conseil Général des Pyrénées Orientales que notre Très Estimable Bienfaiteur présidait alors.

En effet, la justice va son train, qui n’est certes pas celui des sénateurs mais qui s’évite tout de même la précipitation.

Sauf, bien entendu, lorsqu’il s’agit d’un sauvageon pris en flagrant délit de consommation d’herbes hallucinogènes.

Mais not’ gros rojin n’est pas un sauvageon.

Donc dame Justice va son train.

Not’ p’tit pouchin est un homme qui s’est fait à la force du poignet et dont la réussite sociale résulte d’une militance désintéressée de tous les instants.

Car on ne devient pas et sénateur et président de conseil régional par la seule vertu de je ne sais quel entregent.

Non !

Il a d’abord fallu gravir un à un les échelons internes de la vieille boutique socialiste, se soumettre aux plus puissants des chefs de cette boutique-là, paillassonner tant et plus avant que de se voir attribuée la noble fonction de dérouleur de papier hygiénique dans les chiottes présidentielles.

Soit donc l’entrée dans la carrière.

La vraie.

Le pinacle.

Ceint d’inexpugnables murailles.

Sauf lorsque la justice de la République manifeste cette imbécile outrecuidance : mettre son nez dans ce qui ne la regarde pas.

Mais notre Généreux Bienfaiteur a plus d’un tour dans son sac : à peine les juges de Bordeaux ont-ils prononcé leur sentence qu’il se pourvoie en cassation.

Soit donc quelques mois, voire même quelques années pour savoir si oui ou non not’ chtio Bourquin avait ou non failli !

 

 

 

 

Notre pauvre Hélène !

J’observe avec tristesse ce qui est bel et bien désormais une fin de règne.

La fin de son règne.

D’un Navarro à l’autre.

Le Pizzaïophage d’un côté et de l’autre, celui dont il paraît que tu aurais fait ton conseiller.

Ce qui n’a plus, dans un cas comme dans l’autre, la moindre importance.

Hélène n’est déjà plus rien.

Les solférinistes lui ont claqué la porte.

Hélène ne siègera pas dans les instances nationales du parti socialiste.

Les mêmes solférinistes qui l’avaient poussée à conduire le combat de « l’honneur » face à celui qui n’est désormais plus que l’Immense Disparu.

Les ingrats !

Qui ont, par contre, intégré le tout petit bonhomme dans ces mêmes instances.

La fantomatique Hélène n’a plus d’autre choix que d’inaugurer les chrysanthèmes.

Ce qui est de saison.

 

 

 

Sacré nom d’un tout petit bonhomme !

Ce fut, paraît-il, une stupéfiante foire d’empoigne lors de la récente réunion du conseil d’agglomération. 

Notre agglomération.

Celle aux destinées de laquelle préside le tout petit bonhomme.

C’est qu’on y causa de la brillante campagne publicitaire dont l’objectif, je persiste à le croire, visait moins à donner un nouvel élan à la ville de Montpellier et à son agglomération qu’à donner un coup de pouce à l’Insignifiant qui rêve désormais de fonctions plus conséquentes que celle de premier magistrat du village de Cournonsec.

On a rué dans les brancards.

On a même brocardé la dite campagne.

A commencer par Phiphi, l’ami de l’ami du Grand Maître Bauer et ci-devant locataire à durée indéterminable (tant il plaît à tous les obsédés sécuritaires) des braquements sis place Beau Veau.

Mais aussi notre Hélène qui sait que ses jours sont comptés.

Un beau charivari au sein de la famille socialiste.

A un point tel que le camarade Vignal, vigilant gardien du temple mais aussi député de la raie publique, rappela à l’ordre les fauteurs d’un désordre qui augure mal de l’avenir.

Il est vrai que personne parmi tous ces cooptés n’avait eu l’opportunité de lire l’article que le Canard Enchaîné de la semaine dernière concocta sur ce sulfureux dossier de la brillantissime campagne publicitaire.

Article fort édifiant puisqu’il met à nu certaines et accessoires (??) turpitudes entre une agence dite de communication et le tout petit bonhomme dont les ambitions s’affichent dans une monochromie qui exaspère mon regard.

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