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Comédies
27 juillet 2012

COMEDIE (88)

Galerie Saint Ravy.

Le grand virage ?

Sous la houlette de Phiphi ?
Lequel Phiphi préconisa de puiser dans le terreau local et d’aider à l’émergence de nouveaux talents nourris par ce terreau.

Et cela dès son installation dans les fonctions « d’adjoint au maire de Montpellier, délégué à la culture ».

La galerie Saint Ravy, galerie municipale, expose les œuvres de trois peintres : Aurélie Piau, Julien Descossy et Jérôme Romain.

Un ensemble disparate au sein duquel j’ai évolué sans trop ressentir d’émotion (s).

Essentiellement en ce qui concerne les deux premiers nommés.

Un travail formel chez la première, du déjà vu.

Du quasi vide chez le second.

Restent les toiles de Jérôme Romain, œuvres hyperréalistes, reflets sans concession d’une jeunesse engluée dans sa quête des paradis artificiels.

Un travail pictural non dénué d’intérêt et dont il sera intéressant de voir vers quoi il s’orientera au cours des prochaines années.

 

 

Carré Sainte Anne

Hervé Di Rosa.

Hervé Di Rosa qui entraîne visiteuses et visiteurs dans une procession (« Yhayen ») au centre ce qui fut la nef de ce qui n’est plus une église.

(A bas la calotte !)

Amusé plus que passionné par le travail du sétois, j’ai effectué par trois fois la dite procession.

Une procession païenne imaginée et mise en forme par celui qui, désormais, réside et travaille à Séville.

Le temps passe.

Je salue le travail d’un créateur talentueux.

Mais ne se renouvellent pas les émotions qui furent miennes (voilà une trentaine d’années ?) lors de mes toutes premières découvertes des œuvres du Hervé Di Rosa d’alors.

 

 

 

Musée Fabre.

Un choc d’une inouïe violence.

Un choc auquel je ne m’étais pas préparé.

Qui me laissa KO debout durant de longs instants devant quelques unes des toiles exposées.

J’évoque bien entendu la remarquable exposition que propose le Musée Fabre : « Corps et ombres/Caravage et le caravagisme européen ».

L’aveu : j’ignorais tout ou presque de cette période de l’histoire de la peinture.

Ou pire encore : j’avais fermé les yeux.

De les avoir ouverts un samedi matin de juillet me laisse, au terme des quelques journées de recul nécessaires, face à l’exigence de revenir vers ces œuvres d’une force, d’une modernité exceptionnelles.

Celles du Caravage, bien entendu, mais aussi celles peintres présentés au musée Fabre, ceux qui s’inspirèrent des techniques du Caravage.

Le Caravage avait inventé le cinéma que j’ai aimé : cadrages, compositions, l’usage du clair obscur.

Si du moins il m’est permis de prétendre que l’œuvre qui fige (la peinture) puisse anticiper et inspirer celle qui bouge (le cinéma).

J’ai vécu un moment exceptionnel de mon existence un samedi matin de juillet, au musée Fabre.

A ce point exceptionnel que je ressens l’urgence de le renouveler et de m’arrêter plus longtemps encore devant les œuvres qui m’ont le plus inspiré.

 

caravage

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