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11 juillet 2012

Cargèse

L’enrhubaison s’obstine.

De manière sournoise, insidieuse.

J’évacue les miasmes.

Si peu concerné par les rumeurs du vaste monde.

D’autant moins concerné qu’une sorte de caniculaison diurne me contraint à m’enclore dans ma chambrette.

Où j’ai toutefois repris la lecture de Giono.

« L’eau vive ».

L’œuvre qui m’est la moins familière.

Une seconde lecture.

La première remontant à des temps immémoriaux.

Tomates, abricots, pêches et melons constituent la base de mes repas, avec toutes les conséquences que je vous laisse imaginer.

D’où un amoindrissement encore plus accentué de mes facultés intellectuelles (ou de ce qu’il m’en restait !).

Alors, les rumeurs du vaste monde….

Elles circulent à telle vitesse que je n’en retiens rien.

Si, tout de même : la Cour de Castration a entériné la condamnation d’Yvan Colonna.

Une décision conforme à ce que fut le déroulement des procès.

La Déraison d’Etat n’entend rien d’autre que sa propre logique.

La Machinerie avait besoin d’un coupable ?

L’Ancien Monarque désigna Yvan Colonna avant même que les cours de justice n’aient statué.

Une justice « d’exception ».

Convoquée pour condamner « le berger de Cargèse ».

Dont j’ignore s’il est innocent ou bien coupable des faits qui lui sont imputés.

Mais qui, à mes yeux, ne fut pas jugé selon des modalités conformes aux valeurs d’un Etat de Droit.

Mais vivons-nous vraiment dans un Etat de Droit ?

Ou ne côtoyons-nous que ses apparences ?

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