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Comédies
27 octobre 2011

COMEDIE (47)

Hélène, merci!
Tu pressens, toi aussi, l'imminence des Révolutions.
(La nôtre, ici, à Montpellier, sera peut-être Celle des Mimosas, qui sait, hein?)
Je te suis gré, Hélène, de faciliter les prochaines entreprises d'un Barricadiste pis qu'excédé par les multiples turpides des capitalistes.
Sur deux des  côtés des halles Castellane, il n'est pratiquement pas un seul pavé dont je ne puisse faire usage en deux temps trois mouvements.
Pratiquement tous descellés.
Ce qui me permettra, le moment venu, d'ériger ma barricade à moi.
Une barricade du haut de laquelle je bombarderai CRS et gendarmes mobiles, avatars subalternes du Grand Désordre Capitaliste, avec fruits, légumes, poissons et autres aliments privés d'avenir.
La tête pleine d'antédiluviens souvenirs.
Ceux d'un printemps et d'une révolution avortée.
Comme toutes les révolutions.
Hélène, encore une fois merci.
 
 
Désopilant.
Phiphi la Sauterelle.
Qui Gazouille en ce jeudi où s'annoncent de turbulents phénomènes cévenols.
Tout cela pour affirmer qu'il "n'y a pas de bisbilles entre Jean-Pierre Moure et moi"....
Jean-Pierre Moure?
Oui!
Le tout petit monsieur qui a endossé un costume beaucoup trop grand pour lui.
Maire de Cournonsec et accessoirement président de l'Agglo.
Donc pas la moindre bisbille.
Mais une fraternité de tous les instants et la commune volonté "de mener à bien" la campagne de l'Amaigri.
A une condition cependant.
Que Jean-Pierre ne s'éloigne pas de son tout petit tas de fumier rural.
Et qu'il ne s'en vienne surtout pas picorer au bas de l'énorme tas de fumier urbain sur lequel Phiphi la Sauterelle entend régner dès 2014.
Phiphi qui, en attendant, cocoricote une Vals à mille temps.
 
 
 
La si belle et si policée société française recèle en son sein une multitude de "Papon(s)" en devenir.
De gentils et zélés serviteurs de l'Etat (Mère) qui accomplissent sans le moindre état d'âme jusqu'aux plus répugnantes missions qui leur sont assignées.
Il suffit de feuilleter la presse bien pensante pour s'en convaincre.
La destruction des camps où survivent les Roms, par exemple.
Des destructions qui précédent les expulsions alors que les enfants de ces Indésirés sont scolarisés ici, che nous.
A quoi bon s'attendrir devant le sort de futurs joueurs de violon ou d'accordéon?
Mais les gentils et zélés serviteurs de l'Etat (Mère) ont des comptes à rendre à leurs supérieurs hiérarchiques, sortes de Super Papon(s) pressés de faire du chiffre.
Et lorsque les comptes ne sont pas bons, ils s'en vont débusquer d'autres intrus.
Tenez.
Une ressortissante canadienne, par exemple.
Sommée de quitter notre si belle, si accueillante, si généreuse France.
Une ressortissante canadienne qui ne joue ni du violon ni de l'accordéon.
Qui se contente de donner des cours d'anglais.
Qui a pignon sur rue.
Qui paie patente.
Qui est devenue auto-entrepreneuse.
Quelqu'un d'intégré, en somme.
Oui, mais, n'est-ce pas, le permis de séjour atteint à son terme.
Forts de leur bon droit, les gentils et zélés serviteurs de l'Etat (Mère) somment la si légaliste ressortissante canadienne de déguerpir du territoire national.
Un territoire sur lequel quelques-uns de ses compatriotes vinrent donner leur vie au cours des deux guerres mondiales du siècle précédent.
Quelques-uns et voire même un peu plus que cela.
 
 
 
Ségolène.
La charmante Goélande poitevine rêve de poser ses deux jolis pieds palmés sur le plus élevé des perchoirs.
Celui de l'Assemblée Nationale.
Via La Rochelle où le député sortant socialiste n'a nullement envie de prendre racine au Palais Bourbon.
Ségolène est donc prête à accomplir le sacrifice suprême: offrir se personne à une circonscription plutôt bien ancrée à gauche.
Les problèmes de cumulardisation seront alors bien évidemment secondaires.
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