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Comédies
7 octobre 2011

COMEDIE (41)

158!
158 emplois supprimés au Midi-Libre!
Le navire tangue.
Et comme toujours en pareilles circonstances, le capitaine largue par dessus bord les talents superflus.
Une tentative désespérée avant le naufrage final?
Car enfin, qu'est-ce que le Midi-Libre sinon un quotidien dont la fadeur rebute jusqu'aux appétits les moins exigeants.
Le quotidien des consensus couilles molles.
Le quotidien des compromis boiteux.
Le quotidien de l'insignifiance.
Lancé autrefois dans de folles aventures sous la houlette du sieur Colombani.
(Il serait malséant de l'oublier ce malfaisant-là!)
Qui persévère avec le torche-cul gratuit dont il serait tout de même intéressant de connaître les conséquences qu'il induit sur les évolutions du quotidien.
Le sieur Plombat (un nom prédestiné?) qui préside le directoire, n'a donc imaginé rien d'autre que la recette commune à tous les capitalistes: diminuer la masse salariale.
Sans le moindre état d'âme.
Alors que la situation si "délicate" du Midi-Libre relève d'abord des inconséquences de sa gestion.
Avant donc de licencier journalistes et techniciens, cet homme-là devrait s'arrêter longuement devant son miroir et s'y observer.
S'il est doté d'un minimum d'un bon sens, s'il se reconnaît dans cette déontologie qui fit la grandeur de sa profession, s'il est en somme un honnête homme, je ne doute pas qu'il se licenciera lui-même avant  de supprimer les 158 emplois évoqués ci-dessus.
Ce qui relève, bien évidemment, hélas,de l'impossible!
 
 
Juste une anecdote tout de même que je me plais parfois à raconter afin d'illustrer l'état de soumission abjecte de certains journalistes qui mitouillent, au quotidien, la tambouille interne au journal.
Voilà quelques années de cela se tint en la bonne ville de Palavas une réunion particulièrement houleuse du conseil municipal. Le Midi-Libre n'y avait délégué aucun de ses journalistes. Mais compte-tenu du caractère assez particulier de cette réunion, c'est tout de même un journaliste maison qui en signa le compte-rendu dans les
colonnes du quotidien. Un certain I Grec Pêt (de Nonne?).
Une banale autant que rapide illustration du respect de la déontologie au sein d'une rédaction qui aura plus que soutenu les politiques erratiques conduites par Colombani puis par ce Plombat, fossoyeur émérite.
 
 
Un Ricain est mort.
Et voilà que dans Libé, Gros Bébé Joufflu éditioralise comme jamais il ne le fit jusqu'à ce jour.
Et qu'il concède sept pleines pages (Une comprise) à ce Ricain et à sa pomme.
Je fais mienne la conclusion du sujet que les Guignols de l'Info ont consacré à ce non évènement: "Il (Steve Jobs) rend indispensable tout ce dont nous n'avons pas besoin."
 
 
Un Ricain est mort.
Et la connerie outrepasse l'incommensurable.
A lire sur le site du Libre Midi cette phrase: "Steve Jobs était un tyran mais on l'aimait"!
Les tyrans ont de l'avenir!
Dans tous les domaines et à tous les nouveaux.
 
 
Jeudi soir.
Je suis la nounou de Laura, ma petite-fille.
Laura qui se sustente.
Une purée agrémentée de cabillaud.
Un petit-suisse amélioré d'une cuillerée de miel d'acacia.
Et, pour finir, un biberon copieusement rempli d'un lait dit maternisé.
De quoi satisfaire une enfantelette qui court vers ses huit mois.
Point de précipitation.
Laura tète ce lait dont j'ignore le goût.
Jusqu'à ce qu'elle s'arrête.
"Nono, tu dors?"
(Oui, je suis Nono.....)
"Non, Laura, je ne dors pas, je réfléchis....
- A quoi tu réfléchis, Nono????
- A quoi? Aux primaires, Laura.....
- C'est quoi les primaires, Nono???
- Un drôle de truc que les socialistes français ont importé des Etats-Unis....
- Ah oui! Je sais.... J'ai vu....
(Laura a vu...! Ses père et mère, affalés devant le téléviseur, ont donc suivi les débats en la compagnie de ma petite-fille....Je ne laisse rien apparaître de mon trouble...)
- Et alors?
- Tu voteras, Nono?
- C'est à dire que... Non... Je ne voterai pas....
- Ah bon? C'est pas bien, Nono....
- Pourquoi, ma douce?
- Si tu ne votes pas, Nono, d'une certaine façon, tu cautionnes le petit bonhomme à lunettes qui est le candidat de la droite. François, c'est ça?....
- Oui....Comment sais-tu ça toi?
- Je te lis, Nono. Et je t'entends aussi.
- Et alors, Laura, que ferais-tu à ma place?
- Je voterais, Nono. Je voterais pour Martine. Rien que pour emmerder....
- Laura!
- .... Pour pas qu'il gagne, le François..."
Le biberon était vide.
Engoncés sans un recoin du divan, nous nous sommes endormis, Laura et moi.
La vérité sortant nécessairement de la bouche des enfants, ce dimanche 9 octobre, je m'essaierai à voter pour Martine rien que pour emmerder François.
 
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