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Comédies
5 juillet 2011

COMEDIE (28)

Ils font pitié.
Tous agenouillés.
Tous à brûler des cierges.
Tous à proclamer leur foi dans le Sauveur Suprême.
L'Efféministe.
Moins coupable qu'il ne le fut proclamé.
Puisque plus riche, infiniment plus riche que la présumée victime.
Ils font pitié.
Les zidolâtres.
Les zapôtres de l'église socialiste laquelle menace ruine de toute part.
Des zapôtres qui, malgré tout, rêvent de la conquête du Saint Siège.
Une conquête conduite par l'Efféministe rendu à l'Innocence première.
Les bouffons qui mitonnent la farce.
La farce sinistre.
Destinée à amuser le Peuple.
Afin de confiner le Peuple dans l'ignorance.
Tant il est vrai qu'il vaut mieux que le Peuple vive dans l'ignorance et qu'il se satisfasse de la seule illusion du changement.
Pour que vienne le temps de la Grande Récession.
A la mode grecque ou portugaise.
Sous la tutelle d'un roi socialiste.
Parmi les multiples purulences de la raie publique.
 
 
La médiatouillerie languedocienne (qui ne se majuscule pas) se livre au jeu des pronostics imbéciles: "qui qui soutient qui?".
Je m'explique: qui, au sein de la famille décomposée, soutient tel prétendant ou telle prétendante?
(Une famille dont j'estime qu'elle est indigne de s'affubler de ce joli nom: "socialiste".)
Une famille dont les membres s'étripent à qui mieux mieux.
D'où les ruisseaux de sang imboudinable qu'il faut essayer de franchir en se bouchant les narines.
Jusqu'à la récente Résurrection de l'Efféministe, les leaders approximatifs, selon la médiatouillerie languedocienne, se répartissaient vers l'un et l'autre des deux camps sensés incarner l'espoir: Titine et François le Batave.
A une exception près: Phiphi la Sauterelle, optionniste en fraternité, qui s'est déclaré en faveur du contrevalseur essonnien.
Soit donc en faveur d'un individu qui a déjà un pied bien installé dans l'autre camp.
Le camp de la droite, bien entendu.
 
 
Des amis m'ont transmis durant mon séjour corse quelques messages pour me reprocher d'avoir brossé, début juin, une sorte d'apologie de notre Hélène.
Ce à quoi, je leur rétorque, après avoir remis les deux pieds sur le continent, qu'ils ont effectué une lecture transversale de ce texte.
Un texte qui se situe dans la lignée des précédents: le parti socialiste d'ici a accompli l'essentiel du travail qui permettra à la droite, et dans un proche avenir, de gérer les affaires de la cité.
Un constat qui ne me réjouit pas: je n'aime pas la droite.
(Je n'aime pas la droite pour d'évidentes raisons qui tiennent de l'idéologique.)
Mais l'affaiblissement de notre Hélène conjugué à la violence (parfois hystérique) des luttes intestines ont d'ores et déjà créé les conditions du désastre.
Le trop long règne de l'Imperator a créé une génération de courtisans.
Il n'a pas fait naître celles des femmes et des hommes politiques de gauche capables d'additionner leurs talents afin d'oeuvrer à la réalisation du bien commun.
 
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