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Comédies
23 mai 2011

COMEDIE (24)

HPIM8695
 
Non, ce ne dont pas des chipolatas oubliées sur un grill qui se consument à l'heure des Vêpres en ce dimanche 22 mai.
Ce charmant panache de fumée bien noire provient du centre de tri et de valorisation (!!!!) des déchets de notre Cher Bienfaiteur.
Loulou.
Pour les intimes.
Louis Nicollin, au Registre du Commerce.
Un centre qui serait une installation classée.
Donc étant en mesure d'empoisonner son proche (et peut-être plus lointain?) environnement.
Quoiqu'il en soit, ce panache de fumée n'avait rien de bien ragoûtant.
Quant à l'incendie, il couvait sans doute depuis de longues heures, puisque des odeurs suspectes s'étaient  insinuées dès samedi soir  jusqu'au quartier où je réside.
Entre son déclanchement (l'apparition des premières et conséquentes fumées noires) et l'intervention des pompiers, une bonne trentaine de minutes se sont écoulées.
Juste une question: une installation classée n'est-elle pas systématiquement placée sous surveillance?
Si oui, qui a en charge cette surveillance?
Mais, au fait, pourquoi s'inquiéter?
Ce lourd panache ne portait en son sein que des substances inoffensives et amicales.
 
 
 
De saines ambitions!
Le Président de notre belle région rêve de siéger au Palais du Luxembourg.
Aux côtés du Bedeau, ancien concierge du Bunker.
Du moins si j'en crois le Libre Midi.
(Le Libre Midi qui révèle, photo à l'appui, que la berline du Président emprunta, voici quelques jours, un sens interdit en la bonne ville de Nîmes!)
Le Président sera donc candidat en septembre prochain.
Elu ou pas, je m'en contrefous.
Ce qui m'indispose, ce qui me révulse, c'est ce vulgaire, ce trivial appétit.
Celui du cumulard, puisque, sauf erreur de ma part, le Président détient toujours un siège de conseiller général dans les Pyrénées Orientales.
Celui du cumulard empressé d'additionner les sinécures.
A l'instar du Bedeau.
Alors qu'il serait plus conforme à la morale ou (et) à l'éthique socialiste(s) d'assumer la Présidence, et seulement la Présidence.
Certes, ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant.
Mais en ma grande naïveté, je ne puis concevoir que le parti socialiste ne recèle en son sein d'autres talents que ceux de ce Président par défaut.
Fut-ce pour sièger au Palais du Luxembourg!
 
 
 
Ah, les titres de Libé!
Lundi 23 mai: "Et maintenant qui?"
Qui pour succéder dans le coeur des français sondouillables à celui dont nous prive la justice américaine.
Qui?
(En très très gros caractères, comme si les lecteurs n'étaient que des coglione incapables de déceler pour quel prétendant bat le coeur du Gros Bébé Joufflu.)
Qui?
Titine ou François le Batave?
J'esclaffe!
Cette farce monarchiante est indigne.
Mais, de toute évidence, elle est au coeur des préoccupations du Gros Bébé Joufflu.
Alors? Qui?
Je réponds?
Je réponds.
Nous!
Le Peuple!
Ni Dieu ni César ni Tribun!
Nous!
 
 
 
J'en suis tout ébaubi.
La biographie du Grand Chtrochekagneux ne m'avait jamais concerné.
Or, je découvre avec stupeur que ce prétendu socialiste est en mesure de signer des chèques en millions de dollars afin de satisfaire aux exigences d'un juge américain.
Oui, tout ébaubi, je suis.
Voilà quelqu'un dont le train de vie le range parmi les Très Hauts Bourgeois.
Soit donc au sein de la classe parasite qui n'a évidemment aucune raison de s'en prendre au capitalisme ni, a fortiori, de changer le monde.
Compte-tenu des circonstances, je pourrais bréliser et chanter "les bourgeois, c'est comme les cochons...".
Mais la ritournelle ne suffit pas pour clamer mon indignation.
Car l'Affaire (non encore élucidée?) met en exergue la réalité de l'abîme qui séparait le Peuple et ce prétendu socialiste que Médéfieux et Banquouilleurs désignaient d'un même élan comme leur favori.
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