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Comédies
17 mars 2011

COMEDIE (13)

KOIKEKELLE FEE NOTRE HELENE?????
 
Cacophonie matutinale sur la place de la Comédie: la radio de Lagardère déverse ses étronneries via une tonitruante sonorisation.
Vaine et discourtoise tentative de me priver de mon libre-arbitre: à l'exemple des Trois Grâces, je tourne le dos au chapiteau et riposte par un enchaînement de flatulences dont je préserve le secret de fabrication.
(Surtout, ne rien révéler de ce secret aux sbires d'un marchand d'armes, capitaliste le plus ignoble qu'il soit, puisqu'il bâtit sa colossale fortune sur le négoce d'instruments destinés à massacrer, mutiler, éventer, ensanglanter, estropier jusqu'aux plus innocents des innocents.)
Les sous-couches politicailleuses de la contrée se pressent autour des micros dont l'usage ne leur sera concédé qu'au terme de serviles courbettes.
Les sous-couches politicailleuses de la contrée faillotent afin d'obtenir l'éventuelle possibilité de ne rien exprimer durant les trente trois secondes au cours desquelles les micros recueilleront leurs inaudibles chuintements.
Les sous-couches politicailleuses de la contrée n'ont toujours pas compris (et ne comprendront jamais) que les journalistes prétendument politiques sont à la profession (le journalisme) ce qu'est le papier hygiénique au fondement du Grand Vaticancaneur.
Donc, ça se presse.
Sans doute aussi par que chez les sbires du marchand d'armes, on petit-fourre dès potron-minet sans débourser le moindre centime d'euro.
Les sous-couches politicailleuses ripaillent plutôt que de s'indigner.
Mais il est vrai que l'indignation n'est pas de leur ressort.
Elles ne poseront évidemment pas l'une ou l'autre des questions qui fâchent un marchand d'armes.
Tenez, par exemple: combien de cadavres, en Libye, estampillés made in Lagardère?
A l'insu de son plein gré, notre douce Hélène n'a pas eu à s'indigner devant les micros.
Et pour cause! Son interviouveur, l'onctueux tout autant qu'ignoble Elkabach n'a pas effectué le déplacement de Montpellier pour poser quelques questions (vides de sens, comme de bien entendu) à notre Maire Courage.
Non qu'il ait redouté un quelconque mouvement de colère du Lez, lequel avait sagement, dès la veille, décidé de réintégrer son lit!
Elkabach a préféré la compagnie très parisienne du Grand Argousin, le sieur Guéant. Afin de converser sur les questions que soulève le Détestable Désordre Capitaliste? Que nenni! Il est des sujets infiniment plus sérieux pour qui préconise l'usage immodéré de la matraque: les sauvageons se font la guerre entre Asnières et Gennevilliers!
Donc notre Hélène l'a échappé belle.
(Georges, quant à lui, du haut l'hôtel de région aurait hurlé: "Navarro, fais les valises! On monte à Paris!" Et que l'Elkabach, tout Elkabach qu'il est, aurait été illico assiégé par notre Georges et son bedeau (que j'éviterai de comparer à Sancho Pança, lequel Sancho était doté, lui, d'un vrai cerveau!). Et que même l'Elkabach aurait capitulé avant même d'avoir pu trouver refuge entre les bras du Zouave du pont de l'Alma.)
 
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