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Comédies
8 mars 2011

COMEDIE (12)

Rubrique: "Koikelle fée notre Hélène?"
(Rubrique inspirée par la Gazouillette de Montpellier, laquelle Gazouillette narre épisodiquement et par le menu les manquements de l'Edile.)
 
Le Libre Midi l'annonce dans son édition du 27 février: "A Montpellier, le climat est devenu semi-aride".
Ce que révèle (entre autres) une étude conduite depuis trente ans par une équipe de scientifiques.
Force m'est de constater, aujourd'hui 8 mars, Journée Internationale de la Femme, que notre Hélène n'a toujours pas réagi à cette information.
Le climat de Montpellier est devenu semi-aride? Qu'il le reste!
A nous, citoyens asymptômatiques, de nous démerder avec cette semi-aridité!
C'est du moins ce que laisse supposer certain silence.
Alors même que Hélène fut élue maire pour assurer à chacun de ses concitoyens un environnement supportable, respectueux des traditions méditerranéennes.
Georges, Lui, eut illico intercédé auprès du dieu des catholiques (avec lequel il entretint, je l'ai découvert fort tardivement, des relations de copinage). Il l'eut supplié de ne point modifier un climat conforme au caractère des indigènes. Il eut même exigé de Robert Navarro, son bedeau, que celui-ci organisât une procession le long des rives du Lez afin d'apaiser le courroux du Très Haut (qui cependant jamais ne consent à descendre bien bas).
Hélène, Elle, enregistre les modifications puis aussitôt s'en accommode.
Ce qui est assimilable à une forme fort peu catholique de la résignation.
 
 

 

Pavillon Populaire
 
"Aires de jeux, champs de tensions".
L'exposition est sous-titrée: "Figures de la photographie urbaine depuis 1970".
Un choc.
Un choc que ces regards conjugués qui révèlent un monde dans ses inerties plus que dans son mouvement.
Un choc que l'addition de ces photographies qui mettent à nu un monde qui se décompose.
Même si l'exposition propose des reflets apaisés.
Comment ne pas frémir, comment ne pas souffrir, comment ne pas rugir après avoir pris le temps d'observer chacun des tirages réalisés par Boris Mikhaïlov (www.suzanne.tarasieve.com)?
Un monde se décompose, un monde qui ne laisse que si peu de place au rêve.
J'évoque l'oeuvre de Boris Mikhaïlov plus que celle des treize autres artistes, parce qu'elle se situe à la confluence, parce qu'elle occupe une place centrale tant dans l'organisation matérielle de l'exposition que dans mon approche.
Ce qui ne m'interdit nullement de louer l'exceptionnelle qualité de la totalité des photographies exposées (jusqu'au 24 avril) au Pavillon Populaire.
 
 
Koikelle fée notre Hélène?
 
J'ai visité le Pavillon Populaire le samedi 5 mars.
Sans la moindre assistance.
Un Pavillon Populaire privé en ses toilettes de papier hygiénique, ce qui fut fort dommageable pour ma dernière goutte.
 
 
 
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