Vérolutionnalité

Le marigot vérolutionnaire est en ébullition.

Quelques Médiatouilleurs ont trempé leur plume dans les eaux glauques sous lesquelles fermentent de si vieilles, de si décaties idées nouvelles.

Et les voici cependant qui oraclent sous les vivats de celles et ceux qui n'ont de cesse que les choses ne changent pas.

Au lendemain même de quelques licenciements assortis d'un recrutement de Godillotistes notoires.

Dont l'hilarant Juppé de Nonne.

Sous Chambellan du Monarque, et chargé des Etranges Affaires dites Etrangères.

J'esclaffe.

Sans plus.

Je flatule, pour ne rien vous cacher.

La raie publique m'exaspère.

Je vindicte.

Plutôt dix fois qu'une.

Car les pires étronneries fermentent dans les cerveaux des Médiatouilleurs patentables.

Dont tous les gens sensés n'ignorent pas qu'ils sont à la solde des marchands du temple.

Vous avez donc, mis en solde sur la marché des politicailleries ordinaires, une grosse poignée de résidus centristes privés de leurs sinécures, à quoi se greffent deux ou trois glaviots qui osent encore se prévaloir de la gauche.

A savoir: Morin Tintin, Borloo Ping et leurs comparses d'un côté, Kouchner et quelques girouettes rouillées de l'autre.

Or, en mai 2012, le Peuple Souverain sera appelé à désigner son nouveau Monarque.

La pire des stupidités, certes.

Mais sans laquelle ce maudit pays serait privé du peu qu'il lui reste de vie politique.

Le Minuscule a fait son temps.

C'est ce qu'affirment les Diafoirus en Politotologie.

La France éternelle, la France fille aînée de l'église cathodique, cette France-là se cherche donc un nouveau Monarque.

Un Monarque convenable.

Un qui connaît l'art et la manière de dialoguer avec les Médéfieux tout en donnant l'illusion au Peuple Souverain qu'il est à son écoute.

Ce Monarque convenable existe.

Il est actuellement exilé à New-York, USA.

Il se prétend socialiste.

Un socialiste tellement modéré que le plus virulent des Médéfieux est prêt à le convier à sa table.

DSK.

(Celui-là même que ce grand visionnaire que fut Feu Georges Frêche se préparait à adouber!)

DSK qui, tout socialiste qu'il soit, sitôt élu, vous mitonnerait un gouvernement autour d'une ossature authentiquement vérolutionnaire: Borloo Ping, Morin Tintin, Bayroue de Secours, Kouchner de la Bêtise, Amara Tatinée, voire même Besson de Cloche(s).

Je sais: ces jeux de mots sont de très mauvais goût.

Mais ce goût est tout de même moins pire que celui du breuvage amer qui fermente au profond du marigot.

J'enrage.

A Voce Rivolta

Note à benêt.

Les dagues sont sorties des fourreaux. Les premières truciditations ont d'ores et déjà laissé un cadavre sur le bas côté de la route: celui de François Delacroix. Un très très proche de Feu Georges Frêche. Et pourtant! C'est qu'il aurait dû se méfier le François! Le néantissime Navarro, qui est à la politique ce que la vérole est au bas clergé, est un manieur de dagues hors pair. Une bonne vingtaine d'années de bons et loyaux services dans l'ombre de Celui qui n'est plus lui ont permis de s'initier au maniement de tout ce qui transperce et découpe.

Juste un bref rappel. Les affidés de ce sinistre personnage, se revendiquèrent de la démocratie interne au parti socialiste lors de l'affaire des élections régionales (intervention de la direction nationale et désignation d'Hélène Mandroux comme candidate officielle du PS). Ces braves gens avaient alors désigné, fort démocratiquement, un certain Didier Codorniou comme Chef de substitution au Leader Maximo. Leader de substitution dont il eût été légitime (sacro-sainte démocratie interne!) qu'il succédât au dit Leader au lendemain du décès aussi brutal qu'irrémédiable de ce dernier. La suite, vous la connaissez: "dors m'in p'tit Bourquin....."

Quoi?

Je m'égare?

Que nenni: je narre tout bêtement une autre histoire de marigot!