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26 février 2010

Risques naturels

L'institut Saint-Pierre souhaite obtenir l'autorisation de construire, entre autres, une crèche et des logements.
Quoi de plus normal?
Sauf qu'il existe un certain nombre de textes contraignants.
En particulier ceux relatifs aux risques d'inondations, risques pour lesquels fut adopté un plan de prévention plusieurs fois mentionné dans ce blog.
C'est à ce plan auquel ont fait référence les élus de l'opposition municipale lorsqu'il fut question, en novembre 2009, de modifier le POS pour permettre la construction mentionnée ci-dessus.
(Les élus de l'opposition se sont appuyés sur l'avis du commissaire enquêteur chargé de mener une étude sur la nouvelle modification de ce POS).
Il me semble que le bon sens voudrait que ce refus soit entériné.
La sécurité des biens et des personnes n'autorise en aucune façon un laisser-faire dont les conséquences pourraient être catastrophiques.
HPIM6055
Ce qui me surprend et qui m'étonne, c'est qu'il ne soit jamais fait référence, lors de ces enquêtes, à un autre risque naturel: le tsunami.
Je suis revenu plusieurs fois dans ce blog sur le rapport du BRGM qui fut commandité par le Sénat.
Mais les autorités, à tous les niveaux, restent muettes: commune, préfecture, ministères concernés.
Or, l'institut Saint Pierre, lui, se trouve en première ligne.
Qu'adviendrait-il de cet établissement et de celles et ceux qui l'occupent si ce produisait un tsunami dans les conditions qui ont été étudiées par le BRGM?
Il est certes loisible de s'interroger.
S'agit-il d'une hypothèse farfelue?
Mais si oui, pourquoi le BRGM?
Si oui, pourquoi une publication du rapport par le Sénat?
J'ajoute que selon certains témoignages, une alerte "à la vague" aurait entraîné, voilà quelques temps de cela, le début de l'organisation de l'évacuation de l'institut Saint Pierre.
Information erronée ou non?
L'opinion publique doit savoir.
Il est certes facile, à Palavas, de se cacher la tête dans le sable.
Mais des questions de sécurité collective qui peuvent concerner de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de personnes ne peuvent être maintenues sous le boisseau.

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